Le club du Mans est dans l'attente de savoir s'il sera maintenu en Ligue 2 ou non (photo d'archives). 14:22
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Julien Froment
Le président du Mans FC Thierry Gomez était l’invité  de Lionel Rosso, samedi soir, alors que la formation sarthoise est dans l’attente de la décision du Comité exécutif de la Fédération française de football, qui doit valider le passage de la Ligue 2 de 20 à 22 clubs... ce qui permettrait de maintenir le club.
INTERVIEW

C’est peut-être une joie de courte durée. L’Assemblée générale de la Ligue de football professionnel a voté, à titre exceptionnel, l’élargissement de la Ligue 2, passant pour la saison 2020/2021 de 20 à 22 équipes. Ce qui permet au Mans, 19e de Ligue 2, d’être maintenu. "C’est déjà une décision forte de l’ensemble du football professionnel. L’Assemblée générale, ce ne sont pas que Le Mans et Orléans, mais ce sont 40 clubs", se félicite Thierry Gomez, le président du Mans FC C’est un vote important, un vote de solidarité, un message très fort envoyé par le football. La Ligue à 22, ce n’est pas un cadeau fait à Orléans et Le Mans, c’est l’application des règlements, ni plus, ni moins."

La Fédération française de football contre la Ligue 2 à 22

Mais la Fédération française de football, via son président Noël Le Graët, s’oppose fermement à cette Ligue 2 à 22 pour des raisons d’équité sportive. Et le Comex (comité exécutif) de la FFF a pouvoir d'invalider le vote, à l'occasion d'une réunion dont la date n'a pas encore filtré. "Il faut arrêter la démagogie de l’équité sportive", peste Thierry Gomez. Si on applique simplement le règlement, ça évitera beaucoup de recours. En cascades, ça permettra de sauver beaucoup de clubs, que ce soit de National 1, National 2 voire National 3".

Le Mans, qui en 2013 est passé de la Ligue 2 à la Division d’honneur, a remonté les divisions les unes après les autres. Une nouvelle descente serait un coup dur pour le club manceau. "25% des clubs qui descendent en National déposent le bilan et près de 70% ne remontent jamais", rappelle le patron de la formation sarthoise. "J’ai connu les montées les descentes, j’ai toujours accepté les décisions sportives, mais là il y a un règlement qui permet d’envoyer un message de solidarité. Là, c'est interminable. Je ne souhaite vraiment à personne de vivre ce que l'on vit depuis un mois. La situation est très compliquée. Tant que l'on ne l'a pas vécu, on ne peut difficilement le comprendre."