Et si les dirigeants parisiens mettaient (enfin) la main au portefeuille cet hiver ? Au vu des difficultés rencontrées au milieu de terrain contre Liverpool (défaite 3-2) et Naples (2-2) en Ligue des champions, le recrutement d'un N.6 "était une priorité (cet été) et c'est encore une priorité parce que c'est dangereux de toujours utiliser Adrien (Rabiot) et Marco (Verratti) à un tel niveau", a-t-il déclaré.
Lassana Diarra ne suffit pas. "C'est trop si on joue seulement avec deux (milieux défensifs). On doit avoir un troisième milieu central de top niveau pour jouer en 4-3-3 ou dans une défense à trois. C'est nécessaire", a encore souligné Thomas Tuchel, lors de la conférence de presse de veille de "clasico" contre Marseille, comptant pour la 11e journée de Ligue 1. Malgré la présence de l'international français Lassana Diarra dans son effectif, Tuchel n'aligne que Verratti et Rabiot dans les grandes rencontres alors que le PSG n'a pas réussi à recruter de "sentinelle" cet été pour remplacer Thiago Motta.
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"Nous avons notre destin en main". "Vous ne pouvez jouer qu'avec les joueurs que vous avez. Vous ne pouvez pas rêver de quelque chose que vous n'avez pas. Je reste convaincu que Marquinhos peut jouer un grand rôle pour nous dans cette position mais, en même temps, nous souffrons (en défense centrale) parce que Thiago Silva est blessé et (Presnel) Kimpembe est suspendu", a déploré Tuchel. "On est en train d'essayer de construire, de nous adapter, de regarder ce qui fonctionne ou non dans nos matches. Je pense que dimanche est le moment parfait pour montrer notre progression", a-t-il ajouté. Parfait en championnat avec 10 victoires en 10 matches mais troisième de son groupe en C1, Paris débute contre Marseille l'un des tournants de sa saison, selon son entraîneur.
"Je savais que cela allait être super difficile pour nous contre Naples et Liverpool. Il nous reste encore des matches contre ces équipes, nous avons notre destin en main. C'est une bonne situation", a-t-il souligné. "Mais, quand c'est dur, vous devez y faire face, on savait que ce serait deux-trois semaines décisives. Bienvenue dans la réalité !"