Ligue 1 : l'UNFP soutient le Bordelais Sertic, "menacé de mort" par des supporters
Le milieu de terrain bordelais a reçu vendredi soir de nombreuses menaces de mort, en raison d'un possible départ pour l'OM lors du mercato.
Le syndicat des joueurs professionnels (UNFP) a apporté son "soutien inconditionnel" au milieu de Bordeaux Grégory Sertic, "menacé de mort" par des supporters pour cause de contacts avec l'Olympique de Marseille .
Placé sous protection. Les Girondins avaient expliqué dimanche avoir temporairement placé Sertic sous protection. Selon Sud Ouest , le joueur de 27 ans a reçu vendredi soir un paquet avec des menaces de mort, en cas de départ pour l'OM. "Pour tranquilliser le joueur, nous l'avons mis sous protection lors du déplacement à Nancy", avait déclaré le président Jean-Louis Triaud à l'AFP. "On a aussi surveillé sa maison mais la protection depuis a été levée".
Soutien également à Mounier. "Voilà donc qu'un joueur a été menacé de mort pour avoir manifesté sa volonté de changer d'air, et que son club, prenant les choses très au sérieux et c'est tant mieux, a dû s'employer pour le protéger. Lui et sa compagne !", s'insurge l'UNFP. Ce "soutien inconditionnel", l'UNFP l'apporte également à Anthony Mounier, arrivé en prêt de Bologne à Saint-Étienne la semaine dernière, mais qui a dû rentrer en Italie face à l'hostilité virulente de certains supporters des Verts, mais qui ne peut pas jouer et pourrait quitter les Verts, tout simplement parce qu'il a été formé chez le grand rival lyonnais.
Un joueur de Niort insulté par le président de Tours. "Est-il besoin de préciser que nous n'aurions jamais imaginé devoir, un jour, être justement dans l'obligation de soutenir des footballeurs simplement pour défendre leur droit à exercer leur métier en France, simplement pour protéger leur intégrité morale et physique ou celle de leur famille ?", déplore encore l'UNFP. Enfin, le syndicat soutient Laurent Agouazi, qui évolue à Niort en Ligue 2. L'UNFP reproche au président du club de Tours Jean-Marc Ettori d'avoir "insulté sa mère" avec "vulgarité, irrespect et misogynie". Après le nul entre les deux clubs vendredi (0-0), Niort avait accusé Ettori d'avoir "franchi les limites de l'acceptable", "entre les insultes raciales et celle envers la famille" du milieu de terrain.