Virtual Regatta Vendée Globe virtuel 1:32
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Jean-Luc Boujon, édité par
Le Vendée Globe, qui a débuté dimanche, se déroule aussi sur ordinateur et smartphone grâce au simulateur de course au large Virtual Regatta. Plus de 600.000 joueurs se sont déjà inscrits en quelques jours, battant nettement le record établi il y a quatre ans.
REPORTAGE

Le Vendée Globe bat son plein depuis dimanche pour les 33 navigateurs. Mais c'est aussi le cas pour plus de 600.000 navigateurs virtuels qui font la course sur leur smartphone et leur ordinateur, dans leur salon. Le jeu Virtual Regatta, un simulateur de course au large, connaît en effet un succès impressionnant cette année, battant largement le nombre de joueurs inscrits lors de la dernière édition du Vendée Globe il y a quatre ans. Europe 1 a rencontré de Michel, un retraité de 71 ans vivant à Mâcon, en Saône-et-Loire, passionné par cette simulation.

Il se réveille en pleine nuit pour ajuster le cap

Michel participe pour la troisième fois à ce Vendée Globe virtuel. Son ordinateur trône sur la table du salon et sur l'écran, le bateau de Michel navigue au large du Portugal, au milieu de toute la flotte. "Je suis actuellement dans une zone où il y a un vent de 13 nœuds. Je suis obligé d’être tribord, d’avoir le vent sur la droite. Par contre si je vire, je vais avoir le vent de l’autre côté de la voile. C’est rigolo parce qu’on court avec les stars, comme Jean Le Cam."

Michel est même devenu carrément accro, au point de raccourcir son sommeil pour guider au mieux son bateau. "Cette nuit je suis venu voir ce qu’il se passait à 4h et j’ai ajusté mon cap", raconte-t-il. Pour améliorer ses performances, il a, comme de nombreux joueurs, procédé à des modifications de son navire. "J’ai choisi des options pour aller plus vite."

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L’aide de sa femme pour tenir les trois mois de course

Cette passion pour Virtual Regatta est devenue contagieuse pour Monique, la femme de Michel. "Je l’ai installé sur l’ordinateur parce qu’il ne l’avait que sur son téléphone. De temps en temps j’interviens pour lui dire de vérifier. On est un équipage, comme dans la vraie vie", assure-t-elle.

Et effectivement ils ne seront pas trop de deux pour tenir la barre durant au moins trois mois. Mercredi, le bateau de Michel était classé 72.000ème sur plus de 600.000.