"Les chiens sont nos amis. Pas de la nourriture", a écrit le skieur freestyle américain Gus Kenworthy a annoncé sur son compte Twitter vendredi depuis la Corée du Sud. Avec son compagnon, ils ont décidé d'adopter une chienne et de dénoncer la consommation de la viande de chien, autorisée en Corée du Sud.
La cruauté n'est pas une question de culture. Le skieur qui s'est rendu célèbre pour avoir embrassé son compagnon devant les caméras après l'épreuve de slopestyle a raconté leur visite dans une ferme à chiens. Après avoir reconnu que les occidentaux n'avaient pas à critiquer la culture coréenne, Gus Kenworthy a déclaré que "la façon dont ces animaux sont traités est complètement inhumaine et la culture ne devrait pas être un bouc émissaire de la cruauté".
Dogs are friends. Not food. pic.twitter.com/3wgx2oS2qv
— Gus Kenworthy (@guskenworthy) 23 février 2018
Dans un long post aimé près de 40.000 fois samedi soir, il a expliqué que les chiens étaient mal nourris et entassés dans de petits enclos "exposés aux conditions hivernales glaciales et aux étés torrides". Selon le sportif, les chiens sont tués les uns devant les autres par électrocution et "agonisent parfois une vingtaine de minutes".
Fermeture de la ferme. Gus Kenworthy a néanmoins terminé son post sur une note positive : la ferme qu'il a visitée a été fermée et les chiens vont être transportés aux États-Unis pour y être adoptés. Quant à lui, il repart de la Corée du Sud avec une chienne a baptisée Beemo.