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«Il y aura une ferveur» : les confidences de Christian Prudhomme, deux mois avant le départ du Tour de France

Julien Moreau . 1 min

En 2025, le Tour de France s’élancera de Lille, une ville au cœur de la passion cycliste, comme l’a affirmé Christian Prudhomme, le patron de la Grande Boucle. Ce départ, marqué par un fort ancrage régional, coïncidera avec les 50 ans de la première arrivée sur les Champs-Élysées et un hommage aux légendes du cyclisme français.

Après trois grands départs à l’étranger, c’est de Lille que le Tour de France 2025 s’élancera le 5 juillet prochain. Un choix pleinement assumé par Christian Prudhomme, directeur de l’épreuve, qui s’est confié au micro d’Europe 1 lors de l’émission Le Studio des Légendes. "Il nous fallait une terre forte en termes de cyclisme. En France, le Tour est aimé partout, mais la Bretagne et le Nord adorent le vélo", a-t-il insisté.

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Cette passion populaire, incarnée par des champions emblématiques, a naturellement guidé le choix de cette région où l’engouement ne faillit jamais. "On sait qu’il y aura une ferveur, une passion, un enthousiasme", a ajouté le directeur du Tour de France.

Vers un passage par Montmartre en 2025 ?

La Grande Boucle 2025 marquera aussi un anniversaire symbolique : les 50 ans de la première arrivée sur les Champs-Élysées. Et cette fois encore, le peloton y sera accueilli par Bernard Thévenet, le vainqueur du premier Tour de France qui s’est terminé sur la plus belle avenue du monde en 1975. "Il est à nos côtés comme ambassadeur, fidèle depuis plusieurs années", a confié Christian Prudhomme. 

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Le passage par Montmartre en 2025 n’est pas encore confirmé, mais c’est un souhait pour les organisateurs de la Grande Boucle. Une image marquante lors des Jeux olympiques. "C’était une ode incroyable au cyclisme, immense sport populaire", a témoigné le directeur du Tour. Face à une telle ferveur, Christian Prudhomme a aussitôt lancé les démarches auprès de la préfecture de police. "Soit on le fait en 2025, soit on ne le fera jamais. Ou alors dans 20 ou 30 ans", a déclaré le patron du Tour.

Le Tour 2025 s’annonce aussi comme une célébration de la mémoire cycliste française. Après les hommages aux grands Italiens l’an dernier, place aux héros nationaux : Jean Stablinski dans le Nord, Jacques Anquetil à Rouen, Jean Robic à Bonsecours. "C’est vieux, oui. Mais avoir de la mémoire ne fait pas de mal, surtout dans la société d’aujourd’hui", a insisté Christian Prudhomme. Un rappel que le Tour n’est pas qu’une course, mais aussi un récit vivant, ancré dans les paysages et les souvenirs.