Deux ePrix de Formule E se déroulaient à Rome ce week-end. 1:25
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Axel May, édité par Antoine Terrel , modifié à
Ce week-end, deux ePrix de Formule E se déroulaient à Rome. L'une des deux courses a notamment été remportée par le Français Jean-Eric Vergne, de l'écurie DS-Techeetah. Sur la piste romaine, le pilote était conseillé par des ingénieurs installés dans une salle de contrôle à distance... à plus de 1.000 kilomètres de là, à Satory, en région parisienne. 
REPORTAGE

Ce week-end, la Formule E posait ses monoplaces électriques à Rome. La ville éternelle accueillait deux ePrix, remportés successivement par le Français Jean-Eric Vergne (DS-Techeetah) et par le Belge Stoffel Vandoorne (Mercedes). Lors de ce week-end de course, Europe 1 a pu accéder à la très secrète 'remote room' de l'écurie DS Techeetah, dans la zone industrielle de Satory en région parisienne.

Les données de la course en temps réel 

Dans cette salle, à plus de 1.000 kilomètres de la course, des techniciens et ingénieurs ont accès en temps réel aux données de la course et assistent leurs pilotes.  

Installés dans la salle de contrôle, les ingénieurs écoutent à la radio les conversations codées de leurs deux pilotes. Ils ont le regard fixé sur leurs nombreux écrans : relevés chronométriques, classement, charge restante des batteries. Tout est décortiqué et transmis à leurs collègues qui, dans le feu de l’action à Rome, n’ont pas le temps de tout gérer.

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Jean-Eric Vergne a offert à l’écurie DS-Techeetah son premier succès de la saison. DR

Les yeux rivés sur le simulateur

Et, au passage, ils en profitent pour regarder ce que font les concurrents. "Evidemment on fait de l'espionnage, mais de l'espionnage autorisé", précise Thomas Gomis, directeur technique de DS Performance. "Il y a beaucoup d'informations qui arrivent via le flux télé, le flux radio, et on les analyse aussi pour renseigner au mieux nos deux pilotes, modifier leurs stratégies, etc..."

A coté de cette salle de contrôle à distance se trouve, également à l’abri des regards, le simulateur où Arthur Lehouck prépare les courses. "C'est comme quand vous passez le permis de conduire : au début, vous avez un moniteur qui vous aide. Moi je suis le moniteur qui va leur donner des conseils pour qu'ils aillent vraiment vite", détaille-t-il au micro d'Europe 1. Et grâce à ce travail collectif, le Français Jean-Eric Vergne a offert à l’écurie son premier succès de la saison.