Football : le RC Lens mène une enquête interne après des faits d'agressions sexuelles dans les tribunes

Le RC Lens a annoncé avoir ouvert une enquête pour des faits d'agressions sexuelles et de harcèlement dans les tribunes
Le RC Lens a annoncé avoir ouvert une enquête pour des faits d'agressions sexuelles et de harcèlement dans les tribunes © AFP
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avec AFP / Crédit photo : FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Le Racing Club de Lens a annoncé mener une enquête interne après des révélations d'agressions sexuelles et de harcèlement auprès de supportrices dans les tribunes du stade Bollaert. Le club recense actuellement les témoignages après la publications de plusieurs messages sur les réseaux sociaux.

Lens, deuxième de Ligue 1, "mène une enquête" sur des faits présumés pouvant être qualifiés d'agressions ou de harcèlement sexuels lors de matches au stade Bollaert, a annoncé jeudi le club à l'AFP, confirmant une information de La voix du Nord. "Le Racing club de Lens, sur la base des signalements exprimés, mène une enquête et collecte des témoignages afin de prendre la mesure de ces actes délictuels dont il n'a jamais eu connaissance jusqu'alors et qui suscite chez lui une profonde indignation", a communiqué le club à l'AFP.

Ces derniers jours, plusieurs supportrices de Lens ont fait part sur les réseaux sociaux de leur vécu au stade Bollaert. Dans un article publié mercredi par le quotidien régional La voix du Nord, une femme dit avoir été sauvée par un stewart du stade alors que trois hommes lui barraient l'accès aux toilettes, et dont l'un lui aurait touché les fesses. Les autres témoignages cités font état de chants à caractère sexuel ciblant une supportrice, et d'attouchements lors de moments de liesse collective en tribune.

"Club citoyen et engagé"

"Club citoyen et engagé, (Lens) se placera aux côtés des victimes et ne peut tolérer de tels actes délictuels", ajoute le Racing auprès de l'AFP. Lens "sensibilisera tous ses effectifs de sécurité pour qu'ils interviennent le cas échéant" et "invite surtout toutes les victimes présumées à déposer plainte".

"Que la parole des femmes sur ce genre de délits (…) se libère, c'est évidemment une très très bonne chose", a souligné l'entraîneur Sang et or, Franck Haise, jeudi en conférence de presse. "Je suppose que si c'est dans notre stade, c'est dans beaucoup de stades", a-t-il déploré. "J'espère que c'est dans le moins de stades possibles mais ce n'est évidemment pas qu'à Lens".