FIFA 2018 : des changements notables mais pas de révolution

Cristiano Ronaldo est la star de FIFA 18.
Cristiano Ronaldo est la star de FIFA 18. © Capture d'écran EA Sports
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T.LM. , modifié à
La nouvelle mouture du jeu vidéo de foot le plus vendu au monde débarque vendredi sur consoles. EA Sports innove sur certains points, mais FIFA 18 reste dans l’ensemble très proche de FIFA 17.

Chaque année, depuis 1995, les amateurs de football et les stars attendent la fin du mois de septembre avec impatience. La saison est déjà entamée depuis plusieurs semaines, mais elle prend véritablement forme lorsque les équipes des différents championnats s’incarnent sur consoles. 2018 ne déroge pas à la règle et la nouvelle version de FIFA arrive en magasin vendredi, de 60 à 100 euros selon les supports et les versions. L’occasion de passer en revue les quelques nouveautés de cette année, notables pour certains, loin de constituer une révolution.

Un mode aventure étoffé

Apparu dans FIFA 17, le mode Aventure vous proposait d’incarner le jeune Alex Hunter, attaquant prometteur débarqué à Manchester United avec l’objectif de se faire une place dans l’effectif mancunien, avant d’évoluer dans un autre club d’outre-Manche. Dans FIFA 18, Alex Hunter revient dans un mode de jeu amélioré, qui ne se cantonne pas à une seule saison : le Britannique peut désormais quitter la Premier League pour lancer sa carrière dans plusieurs autres championnats, dont la Ligue 1 avec le Paris Saint-Germain, en compagnie de Neymar et Kylian Mbappé. Les cinématiques permettent également de gagner en immersion, et on peut même jouer avec une femme.

Des transferts revisités

Cet aspect du jeu n’avait pas connu de véritables liftings depuis plusieurs années. Pour coller à la réalité, les transferts occupent une place plus importante dans le mode Carrière de cette version 2018. Finie la négociation un peu expéditive pour faire venir un joueur dans son club, on peut maintenant s’entretenir avec le possible transfuge et son agent, afin de régler les détails de son contrat et, pourquoi, pas y ajouter une clause libératoire. Le tout après avoir rencontré son entraîneur, lors de cinématiques qui renforcent l’impression d’incarner un véritable manager.

Des stades bien plus vivants

C’était l’un des inconvénients des précédentes éditions de FIFA : du jeu sur le terrain, mais une ambiance qui restait très feutrée pendant les matches. Cette année, FIFA met l’accent sur les animations dans les stades. Tifos géants, cris et chants… Le spectacle est désormais autant en tribunes que sur la pelouse. Et lorsqu’un but est marqué, les joueurs peuvent même célébrer leur joie avec les supporters descendus des gradins pour les congratuler.

Cristiano Ronaldo n'est plus seul pour célébrer ses buts.

Des entraîneurs modélisés

Les abords du terrain ont décidément concentré les efforts des équipes d’EA Sports. Jusqu’aux entraîneurs : certains d’entre eux sont désormais modélisés plus ou moins fidèlement. Unai Emery est plutôt ressemblant avec son alter ego sur le banc du Paris Saint-Germain, mais Carlo Ancelotti a plutôt souffert de sa transposition vidéoludique. Surtout qu’il n’est déjà plus l’entraîneur du Bayern Munich, remplacé par le Français Willy Sagnol, de fait absent du jeu.

Des joueurs plus identifiables

EA Sports a annoncé avoir remodélisé tous les joueurs entre les versions 2017 et 2018. Cela se ressent dans le comportement des stars du ballon rond, comme Cristiano Ronaldo et Ngolo Kanté, identifiables entre mille. Apparaissent aussi des célébrations personnalisées : le Charo de Blaise Matuidi, le masque de Paulo Dybala ou le Mannequin challenge de Jamie Vardy.