Euro 2017 : les Françaises filent en quarts

Les Bleues affronteront jeudi la nation victorieuse du barrage opposant l'Ukraine à la Slovaquie.
Les Bleues affronteront jeudi la nation victorieuse du barrage opposant l'Ukraine à la Slovaquie. © MICHAL CIZEK / AFP
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avec AFP
L'équipe de France féminine a dominé la Grèce (70-63), lundi soir à Prague, lors de son dernier match de poules à l'Eurobasket 2017. Les "Braqueuses" se qualifient pour les quarts de finale.

Les basketteuses françaises ont obtenu leur billet direct pour les quarts de finale de l'Euro grâce à leur troisième victoire en trois matches sur la Grèce, 70 à 63, lundi à Prague.

Un adversaire à leur portée. Les avantages de ce succès dans cette dernière rencontre de poule sont multiples. Les Bleues, premières du groupe C, s'évitent le stress d'un barrage. Elles s'offrent un jour de repos supplémentaire mardi. Elles ne se retrouvent pas dans la même moitié de tableau que l'Espagne. Au lieu d'un choc prématuré contre cet autre prétendant à l'or, les Françaises joueront jeudi leur quart de finale contre un adversaire à leur portée, le vainqueur du match entre l'Ukraine et la Slovaquie.

Le banc a encore pesé. Les joueuses de Valérie Garnier ont fait la différence dans le dernier quart-temps en serrant les boulons en défense. Gaëlle Skrela, qui joue son dernier tournoi en bleu, comme Céline Dumerc, a été décisive dans ce secteur, et solide aussi aux lancers francs dans les derniers instants.  La richesse du banc français, avec douze joueuses pleinement utilisable, a encore pesé. Ce n'est pas un hasard si les trois adversaires des Bleues, la Slovénie, la Serbie et la Grèce, ont tous craqué en fin de match. Lundi, quatre joueuses ont terminé à plus de dix points : Gaëlle Skrela et Endy Miyem (12), Helena Ciak et Diandra Tchatchouang (11).

"Notre jeu est encore perfectible". Les vice-championnes d'Europe ont une nouvelle fois souffert à cause de leur talon d'Achille depuis le début du tournoi, le rebond. Les Grecques, très combatives, ont pris trop de rebonds offensifs, se donnant des chances supplémentaires qui leur ont permis de rester très longtemps dans le match. Les Hellènes menaient encore de trois points à la fin du troisième quart-temps. "En première mi-temps, on n'arrivait pas à prendre des rebonds propres. On a ajusté en deuxième période, mais notre jeu est encore perfectible. Ce n'est toujours pas 40 minutes à fond", a reconnu Tchatchouang au micro de Canal Plus.