Emmanuel Macron à Clairefontaine pour encourager l'équipe de France avant l'Euro

Macron Deschamps
Emmanuel Macron s'est rendu à Clairefontaine jeudi pour soutenir le sélectionneur de l'équipe de France de foot Didier Deschamps. © FRANCK FIFE / POOL / AFP
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avec AFP
Le président de la République Emmanuel Macron a salué un par un les 26 joueurs de l'équipe de France de football et le sélectionneur Didier Deschamps, jeudi à Clairefontaine, pour leur montrer son soutien à quelques jours du début de l'Euro. Le président a également partagé un déjeuner avec les Bleus.

Emmanuel Macron a encouragé les Bleus à aller "jusqu'au bout" de l'Euro de football qui débute vendredi, en arrivant jeudi au centre d'entraînement de Clairefontaine (Yvelines) pour déjeuner avec les joueurs. "Allez jusqu'au bout, hein !", a lancé le chef de l'Etat en saluant l'attaquant Antoine Griezmann, qui a répondu : "On va essayer, on représente la France".

A son arrivée à Clairefontaine, Emmanuel Macron a salué, en leur tapant dans le poing, tous les joueurs, leur demandant "alors, en forme?", "le moral est bon?". "Ça fait plaisir !", a-t-il dit à Karim Benzema, de retour en équipe de France après cinq ans. "Merci pour le vaccin, ça a été top", a-t-il ensuite déclaré à Kylian Mbappé, qui avait publié une photo de sa vaccination sur les réseaux sociaux. Il a félicité l'infatigable N'Golo Kanté pour sa "belle saison" et sa victoire en Ligue des champions avec Chelsea, lui demandant s'il avait "toujours trois poumons?".

Déjeuner avec les Bleus

Le chef de l'Etat, accompagné par son épouse Brigitte et les présidents de la Fifa Gianni Infantino et de la FFF Noël Le Graet, devait ensuite partager le déjeuner des Bleus, qui débuteront la compétition avec un match au sommet contre l'Allemagne le 15 juin. Située au milieu des bois de Clairefontaine-en-Yvelines, la "maison des Bleus" est placée sous "bulle" sanitaire, avec le respect d'un strict protocole à cause de la pandémie de Covid-19.

En s'y rendant, Emmanuel Macron poursuit une tradition lancée par Jacques Chirac en 1998 et qu'il respecte depuis le début du quinquennat en ayant apporté son soutien aux équipes de France masculine et féminine avant les Coupes du monde 2018 en Russie et 2019 en France. "Ces compétitions-là, on les gagne d'abord quand on n'a pas peur", avait-il déclaré aux joueuses.

Un an plus tôt, il avait enjoint les Bleus à gagner "la deuxième étoile", c'est-à-dire un deuxième titre de champions du monde après celui de 1998. Il s'était ensuite rendu à Moscou pour la finale remportée par la France contre la Croatie 4-2.