paris fc lyon violences 1:52
  • Copié
Jean-François Pérès, édité par Gauthier Delomez
Au lendemain des débordements violents lors du match de Coupe de France entre le Paris FC et l'Olympique lyonnais, les dirigeants de l'OL ont interdit tout déplacement de leurs supporters lors de leurs rencontres à l'extérieur. Mais la commission de discipline de la Fédération française de foot, qui se réunit lundi, pourrait taper plus fort.

Une rencontre de Coupe de France qui va laisser des traces. Le Paris FC et l'Olympique lyonnais sont dans le viseur de la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) après les violents incidents intervenus vendredi soir, à la mi-temps de la rencontre comptant pour les 32e de finale de la Coupe de France qui a été définitivement interrompue. Des spectateurs présents dans le parcage lyonnais ont lancé des projectiles sur d'autres spectateurs, dont des familles venues avec leurs enfants, et allumé des fumigènes.

L'OL risque une élimination de la compétition

L'OL a pris les devant, en interdisant le lendemain et jusqu'à nouvel ordre tout déplacement de leurs supporters lors des prochains matches à l'extérieur de leur équipe de football. Cette première décision prise par les dirigeants lyonnais montre leur bonne volonté dans ce dossier, alors que les critiques s'abattent sur l'OL depuis vendredi soir.

La ministre des Sports Roxana Maracineanu exige des actes forts, et cela devrait passer par la commission de discipline de la FFF, organisatrice de la Coupe de France. Elle va se réunir lundi pour ouvrir une enquête, et il n'est pas exclu que l'OL perde ce match sur tapis vert et soit donc éliminé de la compétition. Le Paris FC, qui était responsable de la sécurité dans l'enceinte du stade Charléty où se jouait le match, et qui a failli dans cette mission, pourrait lui aussi être sanctionné.

Des familles et des enfants effrayés

Cette (nouvelle) soirée pathétique a deux autres conséquences. L'image du football français est une nouvelle fois piétinée, et peut-être même ridiculisée. "Encore une soirée de honte en France", titre par exemple le quotidien espagnol As. L'autre conséquence plus grave encore est que les 15.000 spectateurs présents vendredi soir à Charléty étaient en grande majorité des familles et des enfants. Beaucoup sont repartis effrayés. Ils ne seront sans plus beaucoup à vouloir revenir dans un stade pour voir un match de football.