Des incidents ont empêché la fin de la rencontre entre le Paris-FC et Lyon vendredi soir. 1:27
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Europe 1 avec AFP
Le match entre le Paris FC et Lyon pour la finale de Coupe de France a été définitivement arrêté vendredi soir après des incidents à la mi-temps. Jeudi une réunion interministérielle sur les violences dans les stades a justement débouché sur plusieurs réformes et pistes de réflexion pour les rencontres de Ligue 1 ou Ligue 2.

Le 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon a été définitivement arrêté vendredi après des incidents en tribunes alors les deux équipes étaient à égalité 1-1, une nouvelle interruption de match en cette saison marquée par de nombreux incidents. Le speaker du stade, accompagné du président du Paris FC, Pierre Ferracci, a annoncé vers 22h50 "qu'en accord avec les autorités la rencontre ne reprendrait pas".

Le match n'avait pu reprendre alors que les deux équipes s'apprêtaient à donner le coup d'envoi de la seconde période et que les équipes étaient à égalité 1-1. Quelques minutes après l'égalisation lyonnaise de Moussa Dembélé (44e) pendant la pause, des fumigènes ont été lancés aux abords du parcage lyonnais. Ils ont alors été ramassés par des supporteurs dans la tribune attenante, puis lancés à divers endroits de cette tribune avant de s'éteindre. Deux explosions de bombes agricoles ont également été entendues.

De nouvelles réformes sur les violences dans les stades

Des bagarres ont éclaté et des mouvements de foule ont alors eu lieu dans le parcage lyonnais et la tribune voisine entraînant le déploiement de forces de l'ordre venus prêtés main forte aux stadiers. Des spectateurs de la tribune proche des incidents sont alors descendus sur la pelouse pour s'éloigner.

L'arbitre et les joueurs qui allaient donner le coup d'envoi de la deuxième période ont regagné les vestiaires. Pour ne plus en ressortir. Ces incidents sont les derniers d'une longue série dans les stades français depuis le début de la saison. Ils interviennent trois semaines après ceux d'OL-OM où le match avait également été arrêté après un jet de bouteille d'eau en plastique sur Dimitri Payet.

Ils ont lieu au lendemain d'une réunion interministérielle sur la violence dans les stades, à laquelle ont pris part des dirigeants du football professionnel. Elle a débouché sur plusieurs réformes et pistes de réflexion : match de Ligue 1 ou Ligue 2 "définitivement interrompu" si un joueur ou l'arbitre est agressé, bouteilles en plastique interdites, filets de protection mobilisables.