40e marathon de Paris (20106) 1:00
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avec Mélanie
À l'arrivée du 40e marathon de Paris, l'euphorie se mêle à la déception de ne pas toujours avoir atteint les objectifs que chacun se fixe.

À l'arrivée, les coureurs ont tous droit aux applaudissements nourris du public, même ceux qui terminent loin des vainqueurs kényans. Certains se distinguent par leur déguisement. D'autres par leur rictus de souffrance après plus de deux heures d'effort. Tous sont allés au bout d'eux-mêmes, dimanche, pour boucler le 40e marathon de Paris dans une ambiance bon enfant. Marie-Christine, venue saluer leur effort, en a "la chair de poule".

"On est porté", se réjouit Arnaud, 30 marathons au compteur, qui a fini parmi les cinquante premiers dimanche. "Je suis un peu déçu. Je partais pour faire 2h25, je fais 2h34, donc bon… Mais ça fait toujours plaisir de finir un marathon, surtout à Paris, où il y a une grosse ambiance dans le dernier kilomètre."

Entendu sur europe1 :
C'est la délivrance, là, une vraie victoire sur moi-même

Après l'effort... Jean-Claude a pour sa part franchi la ligne d'arrivée à genoux au bout de son premier marathon. Un effort majeur, au bout duquel il se sent "super bien, euphorique… C'est la délivrance là, l'aboutissement de dix semaines d'entraînement et c'est super. Une vraie victoire sur moi-même. Je suis vraiment heureux."

Christophe et Sébastien, venus de Normandie pour disputer l'épreuve mondialement célèbre, éprouvent "de la fierté" et "un peu de déception". "Je n'ai pas battu mon record", regrette l'un d'eux. Mais "c'est toujours sympa d'arriver au bout, même si on en bave. On est toujours heureux de passer la ligne d'arrivée." Le défi est relevé, l'effort fini. Et il est bien temps de se relâcher, sous le soleil qui illumine Paris.