Wattez : "On va tenter de faire bonne figure"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après sa large victoire vendredi face à Amiens (4-0), Boulogne sur Mer est en fête: son accession en Ligue 1 est désormais officielle. Jacques Wattez, le président de Boulogne sur mer, était l'invité d'Europe 1, ce samedi. Il revient sur ce formidable exploit et se projette vers un avenir qu'il espère serein.

Après sa large victoire vendredi face à Amiens (4-0), Boulogne sur Mer est en fête: son accession en Ligue 1 est désormais officielle. Jacques Wattez, le président de Boulogne sur mer, était l'invité d'Europe 1, ce samedi. Il revient sur ce formidable exploit et se projette vers un avenir qu'il espère serein. "Ce que je retiens c'est la communion avec le public". Après une nuit de folie, Jacques Wattez, le président de Boulogne sur Mer, un club qui évoluera désormais au sein de l'élite du ballon rond français, est revenu sur cet improbable exploit, ce samedi au micro d'Europe 1. "L'image que je garderais c'est tout ce qui s'est passé au stade et dans le centre ville. C'était extraordinaire, je n'avais jamais vu cela, il y avait 8000 à 9000 personnes sur la place Dalton", s'enthousiasme le président. "On est à des années lumières des gros budgets"La fête passée, il est désormais temps de se projeter vers une saison de Ligue 1, pas encore forcément dans les cordes d'un club encore présent en CFA lors de la saison 2004/2005. "Chez nous, on est bien organisé. On a un directeur administratif qui va s'occuper du budget et qui a d'ailleurs déjà bien travaillé sur le sujet", explique Wattez avant de tempérer: "Maintenant, il ne faut pas rêver, on est à des années lumières des gros budgets et de Lille et Lens par exemple". Pour le futur effectif, le président nordiste ne préfère pas trop s'avancer : "On va le bâtir en fonction du budget et on va tenter de faire bonne figure en Ligue 1".Avec quatre équipes (Lille, Lens, Valenciennes et Boulogne) en Ligue 1, le Nord est désormais bien représenté au sein du championnat. "Cela va nous offrir quelques beaux derbies, avec des recettes sympathiques. C'est un réel plus", se réjouit Jacques Wattiez, loin de penser que cet embouteillage de clubs peut handicaper la recherche de sponsors: "Il y a beaucoup de monde, on va se débrouiller. Il y a de la place pour nous"