Vettel: "Je ne trouve pas les mots"

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la rubrique F1 , modifié à
Sacré champion du monde de Formule 1 à seulement 23 ans, Sebastian Vettel reste sans voix. Déclaration d'amour envers son team, joie immense sur le podium, larmes durant la conférence de presse, le jeune pilote allemand surnommé "Baby Schumi" savoure le premier titre mondial de sa jeune carrière. Extraits de la conférence de presse.

Sacré champion du monde de Formule 1 à seulement 23 ans, Sebastian Vettel reste sans voix. Déclaration d'amour envers son team, joie immense sur le podium, larmes durant la conférence de presse, le jeune pilote allemand surnommé "Baby Schumi" savoure le premier titre mondial de sa jeune carrière. Extraits de la conférence de presse. "Je ne trouve pas les mots. Je ne sais pas quoi dire à ce moment mais cela a été une saison incroyable pour moi et pour tout le monde, surtout physiquement et mentalement. Pour en arriver là, nous avons dû y croire, croire à l'équipe et à la voiture. C'est ce que j'ai fait et aujourd'hui, c'est une journée très spéciale." "Ce matin, je me suis levé et j'ai essayé de faire le vide. Essayé d'éviter de voir du monde. Essayé de faire mon truc et la seule chose que je pouvais faire était gagner cette course. On n'aura mené ce championnat qu'une seule fois et ça aura été la bonne. Je ne trouve pas les mots." "Je ne savais rien jusqu'au drapeau à damiers" "La voiture a été phénoménale. Le départ était crucial et cela a été très serré avec Lewis qui a fait un méga premier relais. J'ai eu du graining et Lewis est revenu. Mais ensuite la voiture s'est stabilisée. Après, ça a été le rêve quand Lewis est ressorti derrière Kubica. Cela nous a rassurés. Ça nous a aidés à creuser l'écart mais pour être honnête, je ne savais rien jusqu'à ce que je passe le drapeau à damiers." "Dans les dix derniers tours j'ai commencé à me poser des questions car mon ingénieur de course 'Rocky' (Guillaume Rocquelin, ndlr) me donnait des conseils pour m'aider à amener la voiture à l'arrivée. Je me disais: "mais pourquoi est-il si nerveux ? Je dois être dans une bonne position !" Lorsque j'ai franchi la ligne, il est venu me dire tout doucement à la radio: "Ça sent bon mais on doit encore attendre un peu". Je n'avais pas regardé l'écran, je me concentrais sur la course. Il est alors revenu à la radio et m'a crié: "Champion du monde !" Je remercie beaucoup de monde à commencer par l'équipe, les mécaniciens, les ingénieurs..."