Un relais en argent massif

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NATATION - Le relais 4 x 200 H a accroché les Américains et décroché une 7e médaille.

Un relais de folie. Comme sur le 4x100 m, la France a décroché la médaille d'argent, vendredi, à Shanghai, sur le relais 4x200 m. Mais autant celle de dimanche dernier constituait presque une déception, autant celle de vendredi est une heureuse surprise. Surtout que Yannick Agnel, Grégory Mallet, Jérémy Stravius et Fabien Gilot y ont mis la manière en pulvérisant le record de France de cinq secondes (7'04"81) et en tenant tête presque jusqu'au bout aux Etats-Unis de Michael Phelps, Peter Vanderkaay, Richard Berens et Ryan Lochte, qui a fait la différence dans le dernier relais face à Gilot grâce notamment à la qualité de ses virages. A lire : un relais record !

Ryan Lochte (930x620)

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L'ogre Lochte. Quelques minutes avant d'offir le titre mondial aux Etats-Unis, l'Américain Ryan Lochte, déjà sacré sur 200 m et 200 m quatre nages, a décroché sa troisième médaille d'or individuel, toujours sur 200 m, mais sur le dos cette fois. Poussé dans ses derniers retranchements par Michael Phelps sur le quatre nages, Lochte a totalement maîtrisé son sujet vendredi, remportant la finale avec plus d'une seconde d'avance sur le Japonais Ryosuke Irie, deuxième (1'52"96 contre 1'54"11).

Alain Bernard (930x620)

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Bernard au rendez-vous. Etant donné la nature de l'épreuve, obtenir un billet pour la finale du 50 m constitue déjà une performance. C'est ce qu'a réalisé Alain Bernard pour deux petits centièmes seulement, avec le huitième et dernier temps des qualifiés (22"07). Il tentera samedi de décrocher sa première médaille sur la distance. A lire : Bernard prend du réconfort

Le couac Bousquet. Si trois centièmes ont permis à Bernard de se glisser en finale, deux de plus, cinq, ont entraîné l’élimination dès les séries de Frédérick Bousquet, vice-champion du monde sur la distance. "Je me suis dis que ça allait passer tout seul, que ça allait revenir, revenir, mais ça n'est pas revenu." Cette prise de risques coûte cher au sprinteur marseillais mais cela pourrait lui servir dans la perspective des Jeux olympiques de Londres. A lire : Bousquet passe à la trappe

Fratus et Cielo (930x620)

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Les Brésiliens en force. Les Brésiliens Bruno Fratus (21"76) et Cesar Cielo (21"79) ont signé les deux meilleurs chronos des demi-finales. Forcément, vu les circonstances - quatre nageurs brésiliens contrôlés positifs à un diurétique (dont Cielo) en mai -, cela laisse un petit arrière-goût de chlore.

Henique en finale. La Française Mélanie Henique, 18 ans, a obtenu son billet pour la finale du 50 m papillon en réalisant le septième temps des demi-finales (26"29). La Suédoise Therese Alshammar, de 15 ans son aînée et qui fut championne du monde du 50 m nage libre il y a onze ans, à Athènes, a signé le meilleur temps des demi-finales.

Castel dans la course. Championne du monde en petit bassin l'hiver dernier, Alexianne Castel confirme au niveau supérieur avec une place pour la finale du 200 m dos. La jeune Française, qui vient de fêter ses 21 ans, a signé le cinquième temps des demi-finales, loin - comme tout la monde - de la jeune prodige américaine Melissa Franklin, 16 ans.

Ottesen-Herasimenia, comme Lacourt-Stravius. La Danoise Jeanette Ottesen et la Biélorusse Aliaksandra Herasimenia se sont partagées les lauriers en finale du 100 m comme les deux Français l'avaient fait sur le 100 m dos. Les deux sprinteuses ont réalisé le même chrono (53"45), synonyme de double médaille d'or. Il s'agit du premier titre mondial pour Herasimenia, qui, il y a 8 ans, avait été contrôlée positive à la nandrolone, ce qui l'avait privée des Jeux de Sydney. A lire : Deux reines pour le 100 !