Un nouveau rôle pour Blanc

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PAULINE JOSEPH , modifié à
Arrivé à la Juventus Turin en 2006, Jean-Claude Blanc a démissionné de son poste d'administrateur délégué ce mercredi, nous apprend le Corriere dello Sport. Le Français, remplacé par Aldo Mazzia, est désormais en charge du nouveau stade, dont la livraison est prévue pour septembre prochain.

Arrivé à la Juventus Turin en 2006, Jean-Claude Blanc a démissionné de son poste d'administrateur délégué ce mercredi, nous apprend le Corriere dello Sport. Le Français, remplacé par Aldo Mazzia, est désormais en charge du nouveau stade, dont la livraison est prévue pour septembre prochain. A la Juventus, Jean-Claude Blanc est passé par tous les étages. Débarqué en Italie en 2006, au lendemain de la rétrogradation de la Vieille Dame - condamnée à la Serie B suite à l'affaire des matches truqués qui a secoué le football transalpin - le Français a démissionné de son poste d'administrateur délégué ce mercredi lors du Conseil d'administration du club, indique la presse italienne, La Gazzetta dello Sport et le Corriere dello Sport en tête. S'il a décidé de quitter son poste, Jean-Claude Blanc, président d'octobre 2009 à avril 2010, conserve toutefois sa place dans l'organigramme de la Veille Dame, actuelle septième du championnat. Ancien directeur général des Bianconeri, et de la Fédération française de tennis, le Savoyard se consacrera désormais à la nouvelle enceinte du club piémont, dont la livraison est prévue pour le 30 septembre prochain. "Notre nouveau stade sera un avantage compétitif. Nos revenus annuels de billetterie passeront de 17 à 40 millions d'euros", grâce notamment aux 63 loges et 3000 places premiums réservées aux entreprises, a-t-il expliqué, dans un entretien accordé au site du Nouvel Economiste. "A Turin, nous avons non seulement notre centre d'entraînement mais aussi 50 hectares autour du stade pour abriter le siège du club, un musée, une école de football, des espaces verts ouverts au public, et un centre commercial de 35 000 m²". En difficulté sportivement, la Juventus, vite écartée de la course à la Ligue des champions et éliminée prématurément de la Ligue Europa et de la Coupe d'Italie cette saison, mise en partie sur son nouveau bijou, entièrement financé par le club à hauteur de 120 millions d'euros, pour se refaire une santé.