Santoro fait ses adieux en Grand Chelem

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Fabrice Santoro a tiré un trait sur sa carrière dans les tournois du Grand Chelem mercredi sur les courts de Flushing Meadows. Le Varois, battu sans ménagement par Juan-Carlos Ferrero lors du premier tour l'US Open, jouait sur le ciment New Yorkais sa dernière rencontre du genre... Après 20 ans de carrière, il tire sa révérence. Salut champion!

Fabrice Santoro a tiré un trait sur sa carrière dans les tournois du Grand Chelem mercredi sur les courts de Flushing Meadows. Le Varois, battu sans ménagement par Juan-Carlos Ferrero lors du premier tour l'US Open, jouait sur le ciment New Yorkais sa dernière rencontre du genre... Après 20 ans de carrière, il tire sa révérence. Salut champion!Il est un peu plus de 15h ce mercredi à New York lorsque l'ultime coup droit de Fabrice Santoro échoue dans le filet. Jeu, set et match Juan Carlos Ferrero (6-4, 6-3, 6-3) et rideau pour le Français en Grand Chelem. La 69e participation de l'intéressé dans un tournoi majeur – un record – aura tourné court. A peine plus de deux heures, les dernières à Flushing Meadow d'un joueur qui a connu 20 ans de compétitions majuscules, dont 18 US Open. Déjà écarté par l'Espagnol à Wimbledon cet été, Fabrice Santoro quitte finalement New York, et plus encore, avec quelques regrets dans la besace. "J'aurais aimé gagner et revenir dans deux jours, admet-il. Il y a bien sûr de la nostalgie, de la mélancolie... et un peu de tristesse et de regrets sur le match d'aujourd'hui." Présent au troisième tour de l'US Open à quatre reprises dans sa carrière (1990, 1998, 1999 et 2004), le Varois aurait souhaité faire aussi bien, voire mieux, pour clore son palmarès en Grand Chelem. Que des points positifs Quart de finaliste de l'Open d'Australie en 2006, telle restera la référence majeure de celui qui a acquis au fil de ses improbables exploits le surnom de "Magicien". Présenté comme un joueur atypique, un brin rétro avec son revers et son coup droit à deux mains mais expert en matière de slice et de lift, Fabrice Santoro peut se targuer d'avoir fait chuter les plus grands. De Pete Sampras à André Agassi en passant par Roger Federer, Boris Becker et Patrick Rafter. Sans oublier un certain Marat Safin, pour lequel le Français aura incarné une véritable bête noire et qui, ce même mercredi, a fait ses adieux à Flushing Meadow..."Quand j'ai joué mon premier Grand Chelem à Roland-Garros en 1989, si on m'avait dit que je serais devant vous en 2009 à New York, j'aurais sans doute cru à une blague, conclut dans un soupir celui qui incarnera jusqu'à la fin de saison le doyen du tennis français. 69 Grands Chelems, ça veut dire que j'ai été régulier, que mon corps a tenu le choc, que j'ai su garder l'envie et la passion pendant 21 ans. Il n'y a donc que des points positifs." Dommage que le temps passe si vite...