Prost "pessimiste" sur l'avenir des grandes équipes en F1

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Une réunion est prévue le 12 juin prochain autour du règlement 2010 qui fait l'objet d'un bras de fer entre les grandes écuries et la Fédération internationale de l'automobile.

Une réunion est prévue le 12 juin prochain autour du règlement 2010 qui fait l'objet d'un bras de fer entre les grandes écuries et la Fédération internationale de l'automobile. A l'issue du Grand Prix de Turquie, remporté dimanche par le Britannique Jenson Button sur Brawn GP, la réunion du 12 juin était déjà l'objet de toutes les conversations. A l'ordre du jour : le nouveau règlement 2010 que veut édicter la Fédération internationale de l'automobile. "Je suis assez pessimiste, je ne vois pas tellement de solutions", a confié le consultant pour la Formule 1 d'Europe 1 Alain Prost.Ce nouveau règlement fait l'objet d'un bras de fer entre Max Mosley, le patron de la F1, et plusieurs grandes écuries. Il prévoit notamment le plafonnement des budgets à 45 millions d'euros environ (salaires des pilotes et dépenses marketing exclus) pour les écuries le souhaitant qui, en contrepartie, disposeront d'avantages techniques importants. Ce qui pourrait favoriser les plus petites équipes et les nouveaux entrants dans le circuit."Il y a un problème de gouvernance", a pointé Alain Prost qui cible notamment Max Mosley qui veut imposer aux grandes équipes "une règle supplémentaire qui les mettraient encore dans l'embarras". Mais "les constructeurs voudront peut-être avoir leurs propres règles et pour cela il faudra qu'ils organisent leur propre championnat", explique l'ancien pilote pour qui la solution du "retrait définitif" n'est pas "raisonnable". "De temps en temps, on peut toujours espérer un clash. Au moins, on repart sur des bases saines", conclut Alain Prost.