Prost : "Un semblant d'intérêt"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après la victoire de Sebastian Vettel ce week-end à Silverstone, Jenson Button a enfin trouvé un concurrent pour le championnat du monde. Consultant pour Europe 1, Alain Prost s'est exprimé, lundi, sur l'intérêt de la fin de saison qui s'annonce, ainsi que sur la crise qui oppose la FIA à la FOTA.

Après la victoire de Sebastian Vettel ce week-end à Silverstone, Jenson Button a enfin trouvé un concurrent pour le championnat du monde. Consultant pour Europe 1, Alain Prost s'est exprimé, lundi, sur l'intérêt de la fin de saison qui s'annonce, ainsi que sur la crise qui oppose la FIA à la FOTA.Sebastian Vettel a cette fois confirmé sa pole position. Incapable de conserver sa première place en Turquie, le pilote Red Bull a cette fois dominé de la tête et des épaules le Grand Prix de Grande-Bretagne. "Red Bull a été dominatrice sur un circuit compliqué. Les évolutions aérodynamiques de la monoplace ont bien fonctionné", explique Alain Prost. Le quadruple champion du monde ne voit pourtant pas un championnat forcément relancé: "C'est difficile à dire. Si il n'est peut-être pas complètement relancé, il y a au moins un semblant d'intérêt", analyse le Professeur.Malgré les relatives contre-performances de ses monoplaces, Brawn GP ne doit en effet pas être d'ores et déjà enterré: "C'est le premier faux pas de Brawn. Il a fait froid et ils nous ont prouvé depuis le début de la saison qu'ils étaient très bon quand il faisait chaud, car ils ont une très bonne utilisation des pneumatiques". Red Bull a néanmoins sa chance à jouer dans le championnat des constructeurs: "Ils ont une occasion unique d'être champions du monde avec un ingénieur fantastique (Adrien Newey). Ils sont sur une bonne dynamique", estime Alain Prost.Prost: "Depuis, 7, 8 ans, on a abimé la F1"Autre sujet brûlant évoqué par le champion français: le conflit entre la FIA et la FOTA. Pour lui, la création d'un championnat parallèle n'est pas impossible: "S'ils se mettent en mode commando, ils pourront créer leur championnat. Ils en ont marre de payer des sommes importantes. Il est assez facile de trouver des circuits et ils pourront trouver des chaînes de télés. Le vrai problème c'est: quelles seront les règles et comment feront-ils pour s'entendre eux-mêmes/ entre eux ?".Pour finir, le Professeur a livré son avis sur le président de la FIA, Max Mosley: "Le rôle d'un président est de fédérer. Mosley divise pour mieux régner. Il se plaît dans un conflit perpétuel. Les constructeurs ne sont pas toujours raisonnables mais ce sont eux qui font le spectacle. Depuis, 7, 8 ans, on a abîmé la F1, il faut du changement". Retrouvez l'analyse de notre consultant Europe 1, Alain Prost, durant toute la saison de Formule 1 notamment le lundi dans l'émission le Club Sports Europe 1 en compagnie d'Alexandre Delpérier.