Paris United dos au mur

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Mathieu JAHAN , modifié à
Opposé aux Baku Fires, champion de la confédération asiatique, au stade des demi-finales des World Series of Boxing, le Paris United de Brahim Asloum s'est largement incliné (4-1) ce samedi dans l'Olympic Sports Center Serhedchi de la capitale azerbaïdjanaise, lors de la rencontre aller. La franchise française, meilleure équipe européenne, se retrouve en très mauvaise posture avant le match retour programmé vendredi prochain à Levallois-Perret.

Opposé aux Baku Fires, champion de la confédération asiatique, au stade des demi-finales des World Series of Boxing, le Paris United de Brahim Asloum, s'est largement incliné (4-1) ce samedi dans l'Olympic Sports Center Serhedchi de la capitale azerbaïdjanaise lors de la rencontre aller. La franchise française, meilleure équipe européenne, se retrouve en très mauvaise posture avant le match retour programmé vendredi prochain à Levallois-Perret. "Maintenant, j'ai tendance à y croire", déclarait un Brahim Asloum interrogé sur les chances du Paris United de remporter la première édition des World Series of Boxing. La tendance s'est à coup sûr inversée dans la tête du propriétaire de la franchise française, meilleure équipe européenne, après la déroute des siens 4 à 1 ce samedi face au Baku Fires en demi-finale aller de la compétition. Il faudra donc vaincre l'équipe azerbaïdjanaise 5-0 ou 4-1, avec alors un meilleur point-average, lors de la rencontre retour vendredi prochain à Levallois-Perret, pour accéder à la finale de la compétition. Dans un Olympic Sports Center Serhedchi de Baku tout acquis à la cause des siens, le Paris United s'est fait dominer d'entrée. Giorgi Kilanava, opposé à Magomed Abdulhamidov (AZE) monte en premier sur le ring chez les coqs. Malmené et sur le reculoir durant quatre des cinq rounds de trois minutes que comportent chaque rencontre, le Géorgien sauve au moins les apparences et atteint debout le terme du combat. La décision unanime des trois juges (147-138 au total) rapporte le premier point au Baku Fires. Les "lourds" ont failli sauver Paris United Le suspense de l'issue du deuxième match ne dure lui que l'espace d'une reprise. En l'absence d'Artur Schmidt et de Rachid Azzadine, c'est Abdelkader Chadi qui se présente sur l'arène, du côté du Paris United, chez les Légers. Mais techniquement limité, l'Algérien qui débute à ce niveau ne fait pas le poids et s'incline face au Russe Grivachev (146-139). Le combat suivant prend même des allures de scénario catastrophe pour l'équipe parisienne quand le Français Stéphane Cuevas est arrêté par l'arbitre au cours de la troisième reprise. K.O technique et K.O tout court pour Paris United alors mené 3-0 par les champions de la confédération asiatique. C'est alors l'heure du Français Ludovic Grohugue. Surnommé "matraque", le Mi-Lourd, invaincu cette saison en WSB, subit d'abord la pression de l'Ukrainien Poyatsyka, qui mène toujours au score à l'appel de la troisième reprise. Mieux préparé et plus tonique, le français justifie alors parfaitement sa réputation et maîtrise parfaitement la suite des débats. Paris United revient à 3-1 et compte sur Tony Yoka chez les Lourds pour réduire encore la marque. Impressionnant de puissance, opposé à un Azéri, Medzhidov, pas forcément affûté et à qui il rend dix centimètres, le "Teddy Riner de la boxe" (dixit Asloum) domine parfaitement la confrontation et récite ses gammes. Mais trop provocateur, le Français est envoyé au sol au troisième round avant de sombrer complètement (146-138). Il laisse le Paris United bien mal embarqué pour atteindre la finale des WSB, les 6 et 7 mai prochains à Guiyang en Chine.