PSG, revoir un printemps

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François QUIVORON , modifié à
Encore engagé dans trois compétitions, le Paris Saint-Germain aborde une période charnière dans sa saison. Sur le front de la Ligue 1, après Toulouse dimanche lors de la 25e journée, ce sera Auxerre, Montpellier et Marseille, des rencontres entrecoupées par la Coupe de France et la Ligue Europa. Si tout se passe bien, le printemps pourrait être radieux pour les Parisiens.

Encore engagé dans trois compétitions, le Paris Saint-Germain aborde une période charnière dans sa saison. Sur le front de la Ligue 1, après Toulouse dimanche lors de la 25e journée, ce sera Auxerre, Montpellier et Marseille, des rencontres entrecoupées par la Coupe de France et la Ligue Europa. Si tout se passe bien, le printemps pourrait être radieux pour les Parisiens. Ces dernières saisons, le PSG traversait le printemps dans l'anonymat ou presque, avec comme seuls rayons de soleil des victoires dans les coupes nationales. Mais cette année, la donne a changé. Encore en lice pour le titre de champion de France (5e à quatre points de Lille), qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de France (contre Le Mans) et les huitièmes de la Ligue Europa (face à Benfica), les Parisiens abordent une période déterminante dans leur saison, avec comme premier rendez-vous la réception de Toulouse dimanche au Parc des Princes, lors de la 25e journée de Ligue 1. La débauche d'énergie réclamée par ces trois compétitions exigeantes ne va-t-elle pas les desservir ? Réponse le 20 mars, le jour du printemps, au soir d'un certain OM-PSG. L'équipe bis alignée par Antoine Kombouaré jeudi contre Bate Borisov (0-0) laisse à penser que la Ligue Europa serait sacrifiée au profit du championnat et de la Coupe de France. L'entraîneur du PSG se garde bien de le signifier aussi clairement: "On prend toutes les compétitions avec le plus grand sérieux, avec la même détermination, la même conviction et la même envie de gagner." C'est aussi ce qu'assure le milieu de terrain Clément Chantôme: "Si on est encore qualifiés dans beaucoup de compétitions, c'est que notre ambition est de toutes les jouer. Notre objectif est de gagner au moins un trophée cette saison. Donc, on ne lâchera rien." Seulement, le club de la capitale dispose-t-il de la profondeur de banc nécessaire pour jouer tous les coups à fond ? Pas sûr. Kombouaré: "Pour le moment, ça passe" Cette surcharge du calendrier trotte forcément dans la tête de Kombouaré, qui doit gérer un effectif relativement restreint. Le coach parisien estime ne pas être inquiet, "mais préoccupé": "Etre encore en course sur trois tableaux, cela veut dire qu'on prend tout avec sérieux. Et si on veut tout gagner, il faut faire tourner, trouver la bonne formule. Ça comporte des risques mais pour le moment, ça passe." Jusqu'à quand ? Voilà la question. "Ce n'est pas évident, c'est sûr. Mais il ne nous reste désormais plus qu'à bien récupérer pour réussir à s'imposer dimanche face à un adversaire difficile", répond Chantôme dans les colonnes du Parisien, en référence au TFC, que Paris avait battu à l'aller au Stadium en octobre dernier (2-0). Buteur face aux Toulousains lors de cette rencontre, Mevlut Erding n'a marqué que lors de trois autres matches de championnat depuis. Un manque d'efficacité que l'attaquant turc n'est pas parvenu à enrayer jeudi contre le Bate Borisov, tombant même dans un certain agacement. Kombouaré aurait pourtant besoin d'une arme offensive supplémentaire pour soulager Guillaume Hoarau et Nenê. D'autant que les solutions de rechange, comme Peguy Luyindula et Jean-Eudes Maurice, peinent à mettre à profit leur temps de jeu, certes réduit. Gestion de l'effectif et des organismes, cibler ou non les compétitions et maintenir une dynamique positive, les enjeux des prochaines semaines sont nombreux pour le PSG. Qui rêve de revoir un printemps plus clément.