Orlando est magic !

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
De retour en finale NBA après 14 ans d'absence, les Magic d'Orlando ont créé la surprise en éliminant les Cleveland Cavaliers (4-2), qui partaient pourtant favoris. Dwight "Superman" Howard a encore été le grand artisan de cette victoire avec 40 points et 14 rebonds, éclipsant le MVP LeBron James. Mike Pietrus (14 points) et les siens retrouveront les Lakers en finale à partir de jeudi prochain.

De retour en finale NBA après 14 ans d'absence, les Magic d'Orlando ont créé la surprise en éliminant les Cleveland Cavaliers (4-2), qui partaient pourtant favoris. Dwight "Superman" Howard a encore été le grand artisan de cette victoire avec 40 points et 14 rebonds, éclipsant le MVP LeBron James. Mike Pietrus (14 points) et les siens retrouveront les Lakers en finale à partir de jeudi prochain.LeBron James quitte l'Amway Arena dépité. Elu MVP de la saison régulière, il n'a pu empêcher l'élimination des siens face à Orlando, inscrivant, avec 25 points, son plus faible total de ces finales de la conférence Est, un total qu'il n'avait plus atteint depuis un match du premier tour des play-offs face à Detroit. Et s'il refusa de s'exprimer ensuite, sa déception tranche bien évidemment avec la joie des Floridiens et de son pivot star Dwight Howard, tout heureux d'emmener son club en finale NBA pour la première fois depuis 1995 et le coup de balai subi par Shaquille O'Neal et les siens face aux Rockets (4-0).Le premier choix de la draft 2004, surnommé à juste titre "Superman", a encore accompli un match de mammouth (40 points, 14 rebonds, 4 passes) pour porter les siens sur la dernière marche, à l'issue d'une rencontre quasiment dominée de bout en bout (103-90). Mais il a pu bénéficier, comme le veut l'expression consacrée outre-Atlantique, d'un "supporting cast" (seconds rôles) de choix, comme Rashard Lewis (18 points, 8 rebonds), Mickael Pietrus (14 points à 4/7 à 3 points) ou bien encore Rafer Alston (13 points), ce dernier, ancienne star des playgrounds new-yorkais débarqué des Rockets en février, ayant remplacé au pied levé le meneur all-star Jameer Nelson, out jusqu'à la fin de saison.Howard: "Nous pouvons battre n'importe qui !"Et c'est justement ces seconds rôles qui ont fait défaut à "King James" lors de cette série, des Cavaliers qui avaient outrageusement dominé leur sujet jusqu'à cette finale de conférence où ils sont donc tombés sur plus forts et surtout plus complets qu'eux. A l'image de Mo Williams, qui avait pourtant promis que les joueurs de l'Ohio atteindraient bien la finale nationale malgré leur défaite initiale face aux Magic, les autres Cavs n'ont pas soutenu suffisamment leur leader charismatique, bien trop esseulé pour abattre des Floridiens beaucoup mieux armés.Car à l'image de cette série finalement remportée (4-2), Orlando était encore au dessus à l'intérieur et à l'extérieur samedi soir, avec outre la classique domination au rebond (47 à 34, avec 36 prises défensives pour les locaux !), une réussite extérieure un peu moins au beau fixe mais toujours de mise (12/29 contre 9/20 pour les Cavs). Après Philadelphie, Boston, champion en titre, et donc désormais Cleveland, meilleur bilan de la saison régulière, la franchise de Floride veut désormais ajouter les Lakers à son tableau des chasse, des Angelinos qu'ils ont battu deux fois sur deux lors de la saison et chez qui ils se déplaceront jeudi. Mais comme l'affirme Dwight Howard: "Nous pouvons battre n'importe qui !" Difficile de ne pas le croire...