Montella, première réussie

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Martin ROY , modifié à
Pour son premier match sur le banc de l'AS Rome, Vincenzo Montella est parvenu à relever la tête de la Louve, mercredi, en menant ses nouveaux protégés à la victoire sur la pelouse de Bologne (1-0), en match reporté de la 22e journée de Serie A. Un succès à point nommé qui permet à la Roma de repointer le bout de son nez au sein du peloton de tête, au sixième rang.

Pour son premier match sur le banc de l'AS Rome, Vincenzo Montella est parvenu à relever la tête de la Louve, mercredi, en menant ses nouveaux protégés à la victoire sur la pelouse de Bologne (1-0), en match reporté de la 22e journée de Serie A. Un succès à point nommé qui permet à la Roma de repointer le bout de son nez au sein du peloton de tête, au sixième rang. Tout récemment intronisé aux commandes de la Roma, en lieu et place de Claudio Ranieri, démissionnaire après le nouveau revers concédé face au Genoa (3-4), Vincenzo Montella, pour sa première apparition sur le banc de la Louve, est parvenu à remettre ses nouveaux protégés sur de bons rails, du côté de Bologne (0-1), lors d'une rencontre de 73 minutes qui avait été interrompue il y a quelques semaines à la 17e minute de jeu, en raison des fortes chutes de neige qui s'étaient abattues sur le pays. Et comme un symbole, désireux d'affirmer d'emblée son autorité, malgré ses 36 printemps et son inexpérience à la tête d'un club, l'ancien artificier romain avait décidé de frapper un grand coup en reléguant le capitaine emblématique, Fernando Totti, et le feu follet, Jérémy Ménez, intenable depuis le début de saison, sur le banc des remplaçants. Un pari osé qui s'est au final avéré payant pour le natif de Pomigliano d'Arco et qui permet à la Roma d'en finir avec cette série noire de trois défaites consécutives en championnat. Si l'AS Rome n'a guère été étincelante outre-mesure, ce mercredi, sur la plaine du Pô, elle a renoué avec un succès qui la fuyait depuis le 22 janvier dernier, et c'est bien là l'essentiel. La victoire a néanmoins mis un certain temps à se dessiner. Et au terme d'un premier acte bien peu réjouissant, alors que les 22 acteurs se préparaient à rallier les vestiaires sur un score de parité, Daniele De Rossi, promu chef du navire romain le temps d'une soirée, profitait du pressing de Mirko Vucinic pour débrider la rencontre d'une frappe déviée, en toute fin de première période (0-1, 44e). Dominateurs des débats par la suite, malgré un sursaut d'orgueil de Bologne en fin de rencontre, les Romains se contenteront de gérer leur avance au tableau d'affichage sans se livrer outre-mesure. Si tout n'a pas été parfait, loin de là, les Romains ont démontré un bel esprit de combativité, qui leur a permis de se refaire la cerise et de recoller aux écuries à vocation européenne. A confirmer.