MU impose son rythme

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LAURENT DUYCK , modifié à
A la veille du choc entre Arsenal et Manchester City qui se disputent la place de dauphin des Red Devils, Manchester United a assis mardi sa domination en tête de la Premier League en disposant, en ouverture de la 22e journée, de Stoke City (2-1). En l'absence de Van der Sar, Ferdinand et Rooney, les Red Devils, toujours invaincus en championnat, ont prouvé qu'ils avaient de la réserve.

A la veille du choc entre Arsenal et Manchester City qui se disputent la place de dauphin des Red Devils, Manchester United a assis mardi sa domination en tête de la Premier League en disposant, en ouverture de la 22e journée, de Stoke City (2-1). En l'absence de Van der Sar, Ferdinand et Rooney, les Red Devils, toujours invaincus en championnat, ont prouvé qu'ils avaient de la réserve. Pas de valise cette fois-ci. Une simple victoire sur le score de 2-1 quand les Potters restaient sur deux lourds revers ces deux dernières saisons à Old Trafford (4-0 la saison passée, 5-0 en 2008-09). La traduction que Stoke City grandit mais aussi que Manchester United n'est pas encore tout à fait au point. Pas de quoi réjouir la concurrence, à commencer par Arsenal et Manchester City qui s'affronteront lors de cette 22e journée avec l'espoir de tenir la cadence. Car le paradoxe est là : sans être souverains, les Red Devils gagnent, ou du moins ne perdent pas puisqu'ils sont toujours invaincus en Premier League. Une invincibilité qui leur permet de naviguer sereinement en tête du classement avec pourtant deux matches en retard à jouer. Après deux victoires et un nul enregistrés en période de fêtes, MU a prolongé le plaisir mardi avec trois nouveaux points à son compteur malgré les absences de Van der Sar, Ferdinand et Rooney. Preuve que la profondeur de banc existe à Manchester. Seulement alerté par des frappes lointaines de Wilson (33e) et Etherington (41e) en première période sans avoir à toucher le ballon, Kuszczak n'a pas vraiment eu l'occasion de se mettre en évidence alors que Sir Alex Ferguson est à la recherche d'un gardien pour la saison prochaine, qui pourrait être le Nigérian Enyeama. Bien épaulé en défense centrale par Vidic, Smalling, pour sa première titularisation en championnat, n'a pas été mis beaucoup plus à contribution. A l'autre bout du terrain, Hernandez a longtemps été tout aussi discret avant d'illuminer le premier acte d'une subtile talonnade sur un centre de Nani pour l'ouverture du score (27e, 1-0). Echange de politesses... La concrétisation d'une première période à sens unique, mais pauvre en occasions à l'exception de deux lourdes frappes de Gibson, la première non cadrée (6e), la seconde légèrement déviée (14e), d'une tentative du bout de pied de Berbatov à la réception d'une frappe contrée de Giggs (22e) et d'une nouvelle offrande de la tête de Nani pour Hernandez contrarié in extremis par un défenseur adverse (37e). Un avantage trop faible cependant pour miner des Potters qui, malgré le moins bon bilan de la League à la pause, s'affichent à la huitième place au classement. La formation de Tony Pulis confirme sa réputation d'équipe diesel en égalisant dès le retour des vestiaires par Whitehead, seul entre Vidic et Evra, de la tête (50e, 1-1). Le suspense ne tient qu'une dizaine de minutes. Le temps pour Hernandez de rendre la politesse à Nani. Déjà auteur de sa 11e passe décisive sur l'ouverture du score de Chicharito, meilleur total de la Premier League, le Portugais, de retour après trois matches d'absence, trouve à son tour le chemin des filets d'une frappe sèche du gauche (62e, 2-1). Dominateurs, les Red Devils ne seront plus inquiétés. Pas plus qu'ils ne le sont actuellement au sommet de la Premier League malgré les absences et une marge de progression encore évidente.