Lyon (toujours) sans défense

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Loïc MOREAU , modifié à
Dominé par le Racing Genk (3-1), l'Olympique Lyonnais a affiché ses lacunes à l'occasion de son deuxième match de préparation, samedi. Parmi elles, un manque de réalisme offensif et, plus inquiétant, une défense perméable. De mauvais augure avant le tour préliminaire de la Ligue des champions dans dix jours.

Dominé par le Racing Genk (3-1), l'Olympique Lyonnais a affiché ses lacunes à l'occasion de son deuxième match de préparation, samedi. Parmi elles, un manque de réalisme offensif et, plus inquiétant, une défense perméable. De mauvais augure avant le tour préliminaire de la Ligue des champions dans dix jours. "On a fait beaucoup d'efforts, on a maitrisé le ballon mais on a manqué de réalisme. Eux en ont eu beaucoup". Au terme du deuxième match amical consécutif perdu par l'Olympique Lyonnais, samedi, cette fois sur le terrain du Racing Genk (3-1), Rémi Garde la jouait sereine sur Canal +. Pourtant, le nouveau coach rhodanien a encore du pain sur la planche, à dix jours d'un premier vrai test: le match aller du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Car les Lyonnais n'ont pas montré grand-chose à la Cristal Arena. Ou plutôt pas grand-chose de plus qu'en fin de saison dernière, avec toujours le même problème, et non des moindres: la défense. Déjà mise à rude épreuve lors du premier match de préparation en Autriche face au Red Bulls Salzbourg (1-0), celle-ci a souffert d'entrée face aux champions de Belgique. En taclant Limbombe en pleine surface, Cris concédait un penalty, transformé par Barda (9e, 1-0). Dans la foulée, le buteur israélien lançait Limbombe côté gauche, qui marquait dans le but vide (21e, 2-0). Inquiétant pour une défense titulaire (Réveillère, Cris, Lovren, Bastos), à l'exception du Brésilien, annoncé à la Juventus Turin, reculé d'un cran. Mauvaise idée. Celle de faire entrer l'habituel titulaire, Aly Cissokho - annoncé lui en partance pour Liverpool - n'était pas meilleure. Remplaçant de Lisandro (76e), l'international tricolore désertait son flanc gauche sur le troisième et dernier but de Pavlof, dont le centre touché par personne rebondissait sur le poteau et rentrait dans le but (81e, 3-1). Le remplacement de Dejan Lovren par John Mensah, opéré à la pause, a été lui plus efficace. Mais pas de quoi rassurer sur l'imperméabilité de l'arrière-garde rhodanienne pour autant. Garde: "Pas matière à s'inquiéter" Du côté de l'attaque, pas de quoi se réjouir non plus. L'unique but inscrit par Jimmy Briand (40e) est le fruit d'une insolente réussite au terme d'un contre favorable, d'une sortie manquée du gardien et d'un tacle raté du défenseur. Et pour couronner le tout, Ederson, remplacé par Miralem Pjanic (33e), a rejoint Yoann Gourcuff à l'infirmerie. Alors que retenir de positif de ce match ? Pas grand-chose. Ce qu'a relevé Rémi Garde en somme, avec des opportunités, mais aucun réalisme. En témoigne ce centre de Bastos repris par le talon de Gomis qui s'écrasait sur la transversale adverse (35e), ces frappes non cadrées de Pjanic (73e) puis Lisandro (74e), repris alors qu'il partait au but (75e). Seules satisfactions, les entrées en jeu remarquées des jeunes Ishak Belfodil, entré à la place de Bafétimbi Gomis (58e), Jérémy Pied, à la place de Jimmy Briand (66e), et de Sidi Koné à celle de Kim Källström (71e). Pas de quoi inquiéter Garde pour autant. "Petit à petit, les choses se mettent en place Il y a bien évidemment des trucs à corriger. Mais il n'y a pas matière à s'inquiéter. On est au deuxième match de préparation. L'objectif est d'être prêt pour le début du championnat (le 6 août face à Nice, ndlr)". Et accessoirement le tour préliminaire de la Ligue des champions (16-17 et 23-24 août). Avec, comme clients potentiels, le Benfica Lisbonne, le Dynamo Kiev, ou le Panathinaïkos.