Ligue 1 : le PSG s'impose à Metz et rejoint provisoirement Monaco en tête

Matuidi buteur à Metz (1280x640) Jean Christophe VERHAEGEN / AFP
La joie des Parisiens trahit la peur qu'ils ont eue, mardi, sur le terrain de Metz. © Jean Christophe VERHAEGEN / AFP
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Les Parisiens se sont fait très peur à Metz mais l'ont finalement emporté 3-2. Ils rejoignent en tête Monaco, qui compte un match en moins.

Le PSG a fait ce qu'il fallait. Mais que ce fut dur. Le club de la capitale, qui disputait mardi soir à Metz son match en retard de la 31ème journée de Ligue 1, l'a emporté 3-2 et rejoint ainsi temporairement en tête du classement l'AS Monaco, toujours leader au bénéfice d'une meilleure différence de buts. Les hommes d'Unai Emery, qui menaient tranquillement 2-0 à la pause, ont été rejoints à 2-2 par une équipe de Metz retrouvée avant de faire la différence dans le temps supplémentaire grâce à un coup de tête libérateur de Blaise Matuidi (90e+3).

Le PSG longtemps tranquille. Ce match en retard, remis en raison de la participation du PSG à la finale de la Coupe de la Ligue le 1er avril dernier, a longtemps ressemblé à une promenade de santé pour le PSG. Sous un soleil frais mais franc, et dans une ambiance champêtre en raison du boycottage du match par les ultras les plus bruyants du FC Metz, la Horda Frénétik, les joueurs d'Unai Emery ont monopolisé le ballon avant de piquer deux fois la défense lorraine. Très en vue, le latéral brésilien Maxwell a été à l'origine des deux buts parisiens, le premier de l'inévitable Edinson Cavani, de la tête, son 30ème de la saison en Ligue 1 (33e), le second de Blaise Matuidi, d'un pointu (38e). Menant 2-0 à la pause, le PSG, qui évoluait sans son capitaine habituel, Thiago Silva, préservé, semblait avoir fait le plus dur…

Metz revient en dix minutes. La deuxième période a repris là où la première s'était arrêtée. Sauf qu'au fil des minutes, les Parisiens ont semblé de plus en plus mous, et les Messins peu à peu revigorés, portés par les entrées fracassantes de leurs remplaçants. Entré à la 72e, l'ancien Bordelais Cheick Diabaté n'a ainsi pas mis longtemps à perturber l'arrière-garde parisienne : une première frappe hors cadre (73e), puis un coup franc obtenu aux dépens de Presnel Kimpembe, transformé en but par Yann Jouffre, entré lui en jeu deux minutes plus tôt (1-2, 78e) ! Mais ce n'était pas terminé. À la 88e, Diabaté était à la réception d'un centre venu de la droite pour égaliser à 2-2. Et Jouffre, en feu, expédiait ensuite un autre coup franc sur la barre transversale de Kevin Trapp, totalement impuissant (90e+1).

Matuidi, le coup de tête libérateur. Le PSG venait d'échapper au pire. Et allait pouvoir encore espérer le meilleur dans la minute suivante. Très discret depuis son entrée en jeu, Javier Pastore a réussi à distiller un superbe centre pour Blaise Matuidi, dont la tête flottante est allée se ficher dans le petit filet du gardien japonais du FC Metz, Eiji Kawashima. À moins de deux minutes de la fin du temps supplémentaire, le PSG a maintenu ses espoirs dans la course au titre. Le week-end prochain, les Parisiens auront même l'occasion de mettre encore un peu plus la pression sur Monaco puisqu'ils joueront contre Montpellier samedi, alors que l'ASM, dont le match prévu le week-end du 1er avril contre Saint-Étienne n'a pas encore trouvé de date (et c'est bien dommage pour la lisibilité du classement), se déplacera à Lyon, dimanche. Passionnant !