Les Bleuets pour continuer à grandir

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après un succès convaincant face à la Slovénie (3-1), samedi dernier, l'équipe de France Espoirs va défier l'Ukraine, mardi, au stade Jean-Laville de Gueugnon lors du deuxième match des qualifications à l'Euro 2011 dans le groupe 8.

Après un succès convaincant face à la Slovénie (3-1), samedi dernier, l'équipe de France Espoirs va défier l'Ukraine, mardi, au stade Jean-Laville de Gueugnon lors du deuxième match des qualifications à l'Euro 2011 dans le groupe 8."L'important, c'était de surtout bien débuter cette nouvelle campagne de qualification avec une victoire. C'est fait. Mais il ne faut pas s'arrêter là." Invité à réagir samedi sur le site Internet de la Fédération française de football (FFF), Erick Mombaerts, le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, ne s'enflammait pas le moins du monde après le large succès des Bleuets en Slovénie (3-1).Malgré une bonne entrée en matière dans les éliminatoires du Championnat d'Europe 2011, le remplaçant de René Girard sait combien la route menant au Danemark reste longue et semée d'embûches. Une Ukraine physiquePour autant, cela n'empêchait pas l'ancien coach toulousain de savourer cette première victoire, acquise sur la pelouse du bucolique stade Ob Jezeru de Velenje, à l'issue d'une rencontre reportée pour des raisons météorologiques: "On repart de Slovénie avec trois points et trois buts inscrits, il ne faut pas faire la fine bouche."Notre force, c'est le jeu de passes, le mouvement et je sais qu'on peut encore s'améliorer dans ce secteur car physiquement, on n'est pas encore au maximum", poursuivait le patron des Bleuets à l'heure où la prochaine confrontation promet d'être assez dense au niveau de l'impact physique.Car il faudra être costaud au moment d'affronter l'Ukraine, mardi, dans un stade Jean-Laville de Gueugnon qui pourrait affiché complet (15 700 places). Mombaerts continuait: "C'est un nouveau défi pour cette génération face à un adversaire possédant de très bons arguments". La formation coachée par Pavlo Yakovenko, finaliste malheureuse en 2006 face au Pays-Bas (3-0), représente le plus gros danger pour la France dans le groupe 8. En effet, championne d'Europe des moins de 19 ans en juillet dernier, la sélection ukrainienne se compose "de bons techniciens, de joueurs vifs qui savent manier le ballon", selon Sébastien Corchia, convoqué pour la première fois avec l'équipe de France. Le plus dur semble donc à venir: confirmer.