Lamboley: "Ça nous pendait au nez"

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Propos recueillis par SYLVAIN LABBE , modifié à
C'est peu dire que Toulouse, leader maximus du Top 14, est tombé de haut dans le Clasico. Même remaniés, les Champions d'Europe ont affiché des lacunes inquiétantes à l'heure du retour de la H-Cup et de la réception de Newport samedi, à Ernest-Wallon. Un préalable à soigner, comme le rappelle Grégory Lamboley, pour ne pas compromettre la finale face aux Wasps.

C'est peu dire que Toulouse, leader maximus du Top 14, est tombé de haut dans le Clasico. Même remaniés, les Champions d'Europe ont affiché des lacunes inquiétantes à l'heure du retour de la H-Cup et de la réception de Newport samedi, à Ernest-Wallon. Un préalable à soigner, comme le rappelle Grégory Lamboley, pour ne pas compromettre la finale face aux Wasps. Grégory, est-ce que Toulouse a réalisé à Paris son plus mauvais match de la saison ? Le plus mauvais, je ne sais pas... L'un des plus mauvais en tout cas, ça, c'est sûr. Depuis la reprise, on fait une bonne mi-temps à Agen, la seconde, on n'est pas terrible ; contre Castres, on a du mal à se mettre dans le match et puis là, à Paris, on réalise un non-match quasiment tout le long. Ça nous pendait un peu au nez, ça va nous remettre les pieds sur terre et nous permettre cette fin de phase retour de Coupe d'Europe avec plus de sérieux. Il faut se remettre au boulot, comme on a su le faire depuis le début. C'est un petit passage à vide, il ne faut pas s'alarmer non plus, disons que c'est une piqure de rappel. Malgré tout, rien ne laissait vraiment présager une telle défaillance de votre part... On est déçu parce qu'on n'était pas venus à Paris pour prendre une telle rouste. On était venus réaliser un bon match pour rester sur la bonne dynamique qui était la nôtre ces derniers temps. On fait une première mi-temps plutôt correct, surtout devant, et puis après, on commet pas mal de fautes et d'approximations, de ballons perdus. Eux ont su en profiter largement et les Parisiens méritent leur victoire. "Rare qu'on réalise deux contre-performances d'affilée" Est-ce que la proximité des échéances européennes avec l'enjeu de la qualification a pu avoir une influence sur le groupe ? Je ne pense pas que ça ait joué. On a l'habitude d'aborder ce genre de matches et surtout, on ne va pas s'abriter derrière ce genre d'excuses maintenant qu'on a pris trente points. On ne va pas dire: « On vient à Paris et on s'en fout ! » Non, je l'ai dit, on venait réaliser un bon match. On savait que ça allait être très dur parce que le Stade Français a besoin de points et ils en avaient peut-être plus envie que nous. En tout cas, ce n'est pas une excuse. On voulait bien préparer ces matches de Coupe d'Europe et ce n'est pas en ayant fait une performance pareille que ça nous rassure. Comment aborder ce rendez-vous face aux Gallois de Newport, alors qu'on ne parle que de la finale face aux Wasps ? Le fait d'avoir pris cette rouste va nous faire du bien pour aborder ce match parce qu'il est rare qu'on réalise deux contre-performances d'affilée. C'est peut-être un mal pour un bien, on verra ça samedi. C'est un peu un sprint avec les Wasps. Il nous faut cette victoire face à Newport et puis après, si on peut, on se penchera sur le bonus offensif.