La rouste de Rennes

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O.Co. , modifié à
Opposé au Metalurgi Roustavi, jeudi au troisième tour préliminaire aller de la Ligue Europa, le Stade Rennais s'est mis à l'abri du danger en décrochant un succès précieux sur la pelouse géorgienne (2-5), au terme d'un match décousu. En supériorité numérique pendant soixante minutes, les Bretons, largement dominateurs, se sont rassurés offensivement avant le match retour prévu dans une semaine mais surtout en vue de la reprise du championnat.

Opposé au Metalurgi Roustavi, jeudi au troisième tour préliminaire aller de la Ligue Europa, le Stade Rennais s'est mis à l'abri du danger en décrochant un succès précieux sur la pelouse géorgienne (2-5), au terme d'un match décousu. En supériorité numérique pendant soixante minutes, les Bretons, largement dominateurs, se sont rassurés offensivement avant le match retour prévu dans une semaine mais surtout en vue de la reprise du championnat. L'Est réussit aux Bretons. Trois ans après sa dernière campagne continentale, initiée par une victoire à la Pyrrhus en Coupe Intertoto face aux Ukrainiens de Simféropol, Rennes a renoué brillamment avec la Coupe d'Europe. En terrain inconnu et sous la canicule géorgienne, les protégés de Frédéric Antonetti ne sont pas tombés dans le piège du Mettalurgi Roustavi, troisième du dernier championnat local, en s'offrant, mercredi à Tbilissi, un large et précieux succès (2-5), lors du troisième tour préliminaire aller de la Ligue Europa. La tâche n'était pourtant pas si simple pour des Rennais, pas encore au meilleur de leur forme à dix jours de la reprise du championnat, et dont la phase de préparation avait clairement laissé à désirer. Mais face à un adversaire qui n'avait rien à perdre, les Bretons ont pris la rencontre par le bon bout en faisant le plus difficile: marquer dans les vingt premières minutes. Si Julien Féret, nouveau venu en provenance de Nancy, manquait une première fois la cible (16e), son coéquipier Razak Boukari se montrait beaucoup plus adroit à la sortie d'un raid individuel (0-1, 17e). Boukari, l'homme de la première période rennaise puisque l'attaquant togolais réalisait le doublé en reprenant un centre parfait de Féret (0-2, 30e). Un but qui venait à point pour l'ancien Lensois puisque quelques instants auparavant, son penalty, tiré trop mollement, avait été stoppé par Bediashvili (29e). Un doublé pour Pitroïpa Réduit à dix suite à l'expulsion de son défenseur central Murvelashvili sur l'action amenant le penalty, le FC Roustavi, à qui il en fallait plus pour se laisser abattre, était récompensé de ses efforts en revenant à la marque sur un boulet de canon signé Japaridze (1-2, 41e). Un sursaut d'orgueil qui entraînait la réaction immédiate des Bretons, Jonathan Pitroïpa signant son premier but sous les couleurs rouge et noire à la suite d'une frappe croisée dans la lucarne opposée (1-3, 42e). Des recrues déjà bien en jambes puisque Féret y allait également de son chef d'oeuvre en expédiant également son coup-franc dans les filets adverses (1-4, 50e). Et si le Stade encaissait un nouveau but évitable (2-4, 56e), il montrait que son potentiel offensif, très décrié la saison dernière, avait pris de l'épaisseur avec une cinquième réalisation signée Pitroïpa, bien servi par Victor Hugo Montano (2-5, 70e). Cinq buts, tous inscrits par des joueurs ayant moins d'un an d'ancienneté au club, et une large victoire en terre hostile, il n'en fallait pas plus pour voir les Rennais rassurés après cette avant-première et quasiment qualifiés pour la suite de ce qui s'annonce comme un long parcours du combattant.