L'exploit de Benneteau !

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TENNIS - Julien Benneteau a réalisé l'exploit de se qualifier pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Bercy, après sa victoire sur Roger Federer.

Julien Benneteau a créé la sensation, mercredi, en sortant le numéro un mondial, Roger Federer, lors des seizièmes de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy. Le Bressan, qui a perdu le premier set, a ensuite sérieusement élevé son niveau de jeu pour remporter les deux manches suivantes (3-6, 7-6, 6-4). Il affrontera Gaël Monfils, tombeur de David Guez, pour une place en quarts.Si Rafael Nadal est passé tout proche de la défaite, Roger Federer n'y a pas échappé. Le Suisse, pourtant bien parti dans cette rencontre, s'est finalement incliné en trois manches face à Julien Benneteau (3-6, 7-6, 6-4) pour son entrée en lice dans le Masters 1000 de Paris-Bercy. Le Français, qui n'avait jamais battu le n°1 mondial, a signé l'un des plus beaux succès de sa carrière, aidé il est vrai par l'attitude parfois nonchalante de son adversaire. Le Bressan se hisse donc pour la deuxième fois de sa carrière (après 2006) en huitièmes de finale du tournoi parisien, où il retrouvera un autre Tricolore, Gaël Monfils.Dominé en finale de "son" tournoi de Bâle dimanche par Novak Djokovic, Federer a subi une deuxième défaite d'affilée, ce qui ne lui était plus arrivé depuis près de deux ans. En début de saison 2008, le Suisse avait chuté en demi-finales de l'Open d'Australie contre le Serbe avant d'être éliminé par Andy Murray dès son entrée en lice à Dubaï. Mais il ne faut rien enlever à la victoire de Benneteau, costaud dans les moments importants. Si le premier set tournait à l'avantage du n°1 mondial, grâce à son seul break de la partie (6-3), c'est le Bressan qui prenait l'initiative dans les deux dernières manches.Conquérant, le protégé d'Olivier Malcor agressait Federer du fond du court. A court de solution, le Suisse se laissait embarquer dans une filière qui ne lui sied guère. Solide sur sa mise en jeu, Benneteau ne parvenait à faire la différence que dans le tie break du deuxième set, un moment clé parfaitement négocié (7-6). Avec un break d'avance dès l'entame de la manche décisive, le Français tenait son engagement jusqu'à la dernière balle, un ace claqué sur la ligne médiane (6-4). A genoux sur le court, il recevait l'ovation du POPB, avant de fondre en larmes sur sa chaise.