L'Espagne donne une leçon à l'Irlande

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EN UN CLIC - Les champions d'Europe en titre se sont rassurés en battant l'Irlande (4-0).

Une belle leçon de foot. Contre les Italiens (1-1), les Espagnols ont balbutié leur football. Moins bons dans les transitions, moins percutants et surtout moins décisifs devant le but, ils avaient raté leurs débuts. Jeudi soir, la Roja est enfin rentrée dans la compétition en étrillant l'Irlande (4-0). Certes l'adversaire était assez faible mais les champions d'Europe en titre se sont fait plaisir et ont mis la manière. Des actions en pagaille, des une-deux, des gestes techniques,... bref le jeu du Barça au sein de la sélection.

Torres

Le caliméro. Le petit poussin noir de l'Espagne, c'est toujours Fernando Torres. Incapable de concrétiser une action contre l'Italie, la presse ibérique n'en demandait pas tant. Marca, As et les autres l'ont désigné comme le bouc-émissaire parfait du match nul (1-1). En club, il galère depuis son arrivée à Chelsea et n'est pas non plus gâté par les tabloïds anglais. Jeudi soir contre l'Irlande, Vincente Del Bosque a choisi de le titulariser à nouveau, faute de mieux (David Vila est forfait pour l'Euro). Mais cette fois il a pris ses responsabilités en ouvrant le score dès la 4e minute de jeu. L'attaquant des Blues récupère le ballon, slalome dans la surface de réparation avant de décocher une très belle frappe sous la barre. En deuxième mi-temps, il s'est même offert un doublé.

Fernando Torres ouvre le score :

Celui qui a bien mérité sa douche : Iniesta. A Barcelone, Andres Iniesta est le métronome de l'équipe. Il distille tous les bons ballons à ses attaquants, récupère le cuir quand il le faut et ne ménage jamais ses efforts pour se replier. Au sein de la sélection espagnole, Iniesta est le même. Aussi précis, aussi efficace, le Catalan a régalé ses partenaires, jeudi soir.

Silva

Le geste technique. Quand ce n'est pas Xavi ou Iniesta qui s'amuse sur le terrain, c'est David Silva. Le joueur de Manchester City a gratifié les spectateurs d'un geste merveilleux, pour ce deuxième match. En héritant d'un excellent ballon à 7 mètres du but, il aurait très bien pu choisir de balancer une grosse frappe. Non, Silva, lui, connaît la délicatesse. Avec trois défenseurs face à lui, le Citizen a joué à la baballe. Un crochet et un plat du pied tout en douceur pour tromper le portier irlandais. Tout simplement magnifique.

Silva joue avec la défense irlandaise :