Honrubia: "On ne pouvait pas rêver mieux"

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Propos recueillis par , modifié à
Bénéficiaire d'un gros temps de jeu depuis le début du Championnat du monde, notamment en raison des soucis physiques de Michaël Guigou, Samuel Honrubia ne déçoit pas pour sa première grande compétition avec l'équipe de France. L'ailier gauche de Montpellier, buteur à deux reprises mardi soir devant l'Islande (34-28), s'attend à vivre un grand moment en demi-finale face à la Suède. Sans peur ni crainte.

Bénéficiaire d'un gros temps de jeu depuis le début du Championnat du monde, notamment en raison des soucis physiques de Michaël Guigou, Samuel Honrubia ne déçoit pas pour sa première grande compétition avec l'équipe de France. L'ailier gauche de Montpellier, buteur à deux reprises mardi soir devant l'Islande (34-28), s'attend à vivre un grand moment en demi-finale face à la Suède. Sans peur ni crainte. Samuel, comment aviez-vous préparer ce match sans véritable enjeu ? Comme un autre. Aussi sérieusement et sereinement que les autres. Comme une préparation dans l'optique de la demi-finale. Et sur le terrain quel ressenti avez-vous eu ? On était plutôt bien en jambes. On a couru jusqu'au bout, on s'est bien battu. L'Islande n'est pas une équipe facile à battre. C'est bien ce qu'on a fait contre eux. On s'est bien préparé pour le match de vendredi. Qui se jouera donc face à la Suède. C'est top. On ne pouvait pas rêver mieux. La Suède ou le Danemark ça ne change pas grand-chose pour nous, ce sont deux bonnes équipes qui savent jouer au handball. Il y aura du monde, ça sera super de jouer une demi-finale comme ça, surtout pour ma première à ce niveau-là. Est-ce un avantage de jouer la première demi-finale au niveau de la récupération dans l'optique d'une éventuelle finale ? Non. Tant qu'il y a un jour de repos entre les deux on sait que les organismes auront le temps de récupérer un peu. Je ne pense pas que ce soit déterminant. Un match de hand dure deux fois trente minutes. Ce n'est pas comme au foot. "Si tu commences à avoir peur t'es foutu" L'équipe a été très peu inquiété sur vos huit premiers matches. Est-ce que cela vous a surpris ? Il faut dire que si on est à notre niveau, il n'y a aucun joueur plus fort que nos cadres, que ce soit Titi (Omeyer), Bertrand (Gille), Niko (Karabatic) et d'autres. Il faut simplement rester dans ce qu'on sait faire et continuer à être généreux. Et surtout garder beaucoup d'humilité. C'est le secret à mon avis. Cette demi-finale constituera-t-elle le match le plus important de votre jeune carrière ? Le plus important je ne sais pas. Mais ce sera forcément beaucoup d'émotions et beaucoup d'envie surtout. Est-ce que cela peut vous faire peur de jouer dans un tel contexte ? Non il ne faut pas avoir peur. Si tu commences à avoir peur t'es foutu. C'est un match comme un autre dans la compétition sauf que celui-là, si on le gagne, on ira en finale. Il ne faut rien changer malgré l'enjeu. Avez-vous l'impression d'avoir vécu sur un nuage depuis le début de ce Mondial ? Justement, je me suis protégé un peu de cette idée-là. Je suis resté concentré pour être le plus efficace possible si j'avais du temps de jeu. Je penserai à toute l'effervescence qu'il y a autour de ce Mondial quand je serai rentré à la maison, tranquillement en famille.