Gaillard: "Le top 5 du général"

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La saison de ski de fond débute ce week-end en Norvège, à Beitostoelen, pour le plus grand plaisir de Jean-Marc Gaillard. Septième du classement général en 2008-09, le Français a beaucoup travaillé tout l'été afin de réaliser une bonne saison. Compétiteur dans l'âme, il va pouvoir se frotter à une concurrence affûtée, espèérant grimper sur de nombreux podiums avant de rêver de médaille olympique à Vancouver.

La saison va enfin débuter ce week-end en Norvège, à Beitostoelen, pour le plus grand plaisir de Jean-Marc Gaillard. Septième du classement général de la Coupe du monde la saison dernière, le Français a beaucoup travaillé tout l'été afin de réaliser une bonne saison. Compétiteur dans l'âme, il va pouvoir se frotter à une concurrence affûtée. En cette saison olympique, il espère grimper sur de nombreux podiums.Comment s'est passée votre préparation ?Ça s'est bien passé, on a fait une bonne préparation. Ces dernières semaines, on s'est concentré sur les réglages, on a peaufiné. J'ai hâte car j'ai repris l'entraînement intensément depuis début mai et on a retouché la neige en novembre. La période de préparation est longue et celle de compétition courte, donc il ne faut pas se rater. J'envie les sports comme l'athlétisme avec une préparation beaucoup plus courte. Vous commencez votre préparation dès le mois de mai ?On a une vraie coupure d'un mois en avril ensuite, on attaque doucement en mai, on varie les sports, et à partir de juin, c'est vraiment sérieux. Oui, les gens ne se rendent pas compte, mais les performances de l'hiver se gagnent l'été. On fait un boulot de dingue tout l'été pour être au top durant l'hiver. On a quatre gros mois de travail et ensuite sur la fin, on cherche la fraîcheur, on travaille plus la qualité, l'intensité pour se rapprocher de l'allure des courses. C'est une période que j'apprécie.Quel regard portez-vous sur la saison dernière ?C'est ma meilleure saison, j'ai été régulier tout au long de l'hiver et j'ai fini bien placé au classement général de la Coupe du monde (7e). Après, je suis passé à côté des Mondiaux, c'est le gros point noir. "Une médaille aux Jeux, ça titille"Comment l'expliquez-vous et comment modifier cela pour les JO ?On ne sait jamais exactement. J'avais pas mal enchaîné avant et j'étais arrivé un peu fatigué. Au fur et à mesure, il y a une certaine lassitude, un ras-le-bol qui s'installe. En vue des Jeux olympiques, mon début de saison sera axé sur la Coupe du monde et après le Tour de ski en janvier, je vais faire un break et me focaliser sur les Jeux. Qu'est-ce que cela signifie pour vos objectifs ? Allez-vous privilégier la Coupe du monde ou les JO ?Les deux, la Coupe du monde va me servir de tremplin, l'idéal serait de réaliser deux ou trois bons résultats avant le Tour de ski. Je ferai deux ou trois impasses avant les Jeux. La Coupe du monde, on l'a tous les ans, les Jeux olympiques, c'est tous les quatre ans, c'est donc moins facile à aborder. Quels sont vos objectifs pour la saison ?J'ai progressé, mais plus on se rapproche des premières places, plus c'est dur. Les JO, on a tous envie de viser une médaille, surtout en relais, ça nous titille. J'ai des podiums en Coupe du monde, j'aimerais intégrer le top 5 du classement général. Avec deux ou trois impasses, ce ne sera pas simple. On verra au fur et à mesure. Quelle est la part de tactique en ski de fond ?Ça se fait beaucoup au feeling, on ne le travaille pas forcément. Ce n'est pas toujours la même tactique, il y a beaucoup de données qui entrent en ligne de compte comme le profil de l'épreuve, la neige, les concurrents avec qui on se trouve, on doit improviser. Avant, il n'y avait pas trop de tactique, mais avec les départs en ligne, ça entre en ligne de compte, il faut se montrer, mais pas trop, il y a des accélérations, des ralentissements. C'est un aspect à prendre en compte.