France-Italie, pas de blague !

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Benoît CONTA , modifié à
VI NATIONS - La France, en route vers le Grand Chelem, affronte l'Italie lors de la 4e journée.

VI Nations - La France, en route vers le Grand Chelem, affronte l'Italie lors de la 4e journée. Ne pas tout gâcher. Alors que les Bleus de Marc Liévremont viennent d'enchaîner trois succès de rang, ce qui leur permet d'être encore en lice pour le Grand Chelem, leur premier depuis 2004, ils affrontent l'Italie, à domicile pour cette quatrième journée du Tournoi des VI Nations, dimanche. Pour cette rencontre, a priori facile, le sélectionneur a choisi de garder la même ossature de départ. Le match de l'Angleterre, la semaine prochaine, conclusion d'une belle aventure espérée, est forcément dans les têtes. "Personne ne pense à l'Angleterre, personne n'en parle. Personne ne parle du Grand Chelem...", explique malgré tout Liévremont, contredit par Clément Poitrenaud : "Mais si, on y pense, bien sûr qu'on y pense, évidemment qu'on y pense. On s'est mis dans d'hyper-bonnes conditions pour l'envisager sérieusement". Mais ce sacre passe forcément par une victoire face à un adversaire qui n'a plus le profil de victime expiatoire qu'il a eu dans le passé. Andreu débutera Pour preuve, des matches disputés face à l'Angleterre (12-17), et l'Irlande (11-29), et surtout une victoire sur l'Ecosse pour laisser au XV du Chardon la dernière place (16-12). Les hommes de Nick Mallett auront également en tête la correction subie l'an passé à Rome (50-8). "Après l'Ecosse (16-12), les Italiens sont tout à fait en droit d'espérer gagner un deuxième match. Ils voudront aussi effacer la gifle reçue l'an dernier", explique ainsi Emile N'tamack, l'entraîneur des arrières tricolores. C'est d'ailleurs dans ce domaine que le sélectionneur des Bleus s'est autorisé ses seuls changements avec la présence de Marc Andreu, le jeune ailier castrais, qui fêtera sa première titularisation. "La balle est dans mon camp. Le staff me fait confiance. A moi de prouver que je peux jouer un match international. J'ai 80 minutes pour prouver que je peux être un bon joueur", reconnaît ainsi l'ancien toulonnais. Pour le reste rien à prouver, juste assurer un succès.