Fortes comme des Turques

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Romain Beauvais , modifié à
En route pour un premier titre européen, Mios-Bigamos accueille ce dimanche le club turc de Muratpasa Belediyesi SK pour la finale aller de la Challenge Cup. Mais les joueuses d'Emmanuel Mayonnade, qui joueront à Bordeaux pour l'occasion sur un parquet tout neuf, voudront à tout prix remporter cette finale pour goûter à nouveau, la saison prochaine, aux joies de la Coupe d'Europe.

En route pour un premier titre européen, Mios-Bigamos accueille ce dimanche le club turc de Muratpasa Belediyesi SK pour la finale aller de la Challenge Cup. Mais les joueuses d'Emmanuel Mayonnade, qui joueront à Bordeaux pour l'occasion sur un parquet tout neuf posé dans la nuit de samedi à dimanche, voudront à tout prix remporter cette finale pour goûter à nouveau, la saison prochaine, aux joies de la Coupe d'Europe. Mios-Bigamos Bassin d'Arcachon (MBBA) a rendez-vous avec son histoire. Pour cette finale aller de Challenge Cup, les Girondines évolueront à Bordeaux et non pas dans leur salle habituelle pour recevoir les Turques de Muratpasa Belediyesi SK. "Il y a beaucoup d'émulation autour de ce match. Tout le monde a envie d'en découdre que ce soit les joueuses, les dirigeants ou les bénévoles qui oeuvrent tous les jours. C'est une vraie fête qui s'annonce. C'est quelque chose d'extraordinaire pour un petit village comme le nôtre", explique l'entraineur, Emmanuel Mayonnade. Mais les Miossaises devront toutefois s'adapter à ce parquet flambant neuf posé dans la nuit de samedi à dimanche, en raison du dernier match de basketball du club bordelais pensionnaire de Nationale 1, pour négocier à merveille ce premier acte avant le retour en Turquie, le week-end prochain. "Oui, on fera tout pour la remporter car dans le futur, on n'est pas sûr de rejouer à nouveau une finale continentale", constate Mayonnade. Au vu de leur parcours sans faute en Coupe d'Europe, Mios apparaît comme le favori de cette double confrontation. "Comme face à Nîmes en demi-finale, la victoire ne se dessinera pas au match aller mais sur l'ensemble des deux rencontres. Il faudra réaliser un match sérieux et appliqué à domicile pour tenter un coup à l'extérieur en Turquie", confirme-t-il. Mais l'entraineur choisira-t-il de tout changer face à cette équipe turque au risque de mettre en péril son système de jeu mis en place et qui fonctionne plutôt bien en championnat? Genes Szukielowicz: "La Coupe d'Europe, que du bonheur!" Pour cette finale, les Miossaises seront-elles audacieuses au point de se mettre en danger lors de ce match aller. "On va peut-être tenter des choses que nous réalisons à l'entrainement mais tout dépend du contexte. Il faut jouer sérieux de la première à la dernière seconde. Chaque but est important et nous ne feront pas des choses que nous n'avons pas déjà essayé en championnat. Je pense que nous opterons pour une défense à cinq et que nous n'oserons pas d'évoluer en 4-2 car nous ne l'avons jamais fait. Mais si les choses se passent bien, pourquoi pas. Mais si cela devenait compliqué pour nous, Emmanuel mayonnade trouvera des solutions", explique Agata Genes Szukielowicz. Mais l'objectif est sans équivoque pour Sabrina Ciavatti, pivot de Mios: "On va tout faire pour gagner cette Coupe." Battues ce mercredi face à Metz lors de la dernière journée de championnat, Mios ne retrouvera pas les joies de la Coupe d'Europe à moins de s'imposer lors de cette finale de Challenge Cup pour ce qui les qualifierait automatiquement la saison prochaine. "Vous savez, en championnat, on connaît les autres équipes. Mais en Coupe d'Europe, on voyage, on découvre d'autres formations et on partage beaucoup de belles choses entre nous. Ce n'est que du bonheur", avoue Agata Genes Szukielowicz. Maintenant, Mios-Bigamos est donc parti à la poursuite de son destin...