Ferrari, objectif 2012 ?

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Grégory RICHARD , modifié à
Attendu après le flop de fin de saison dernière, qui avait coûté le titre à Fernando Alonso, Ferrari déçoit cette année, la F150th Italia n'étant pas au niveau des meilleurs malgré les efforts de l'Espagnol. Au point que la direction de la Scuderia n'hésite déjà plus à se concentrer davantage sur la voiture du championnat 2012.

Attendu après le flop de fin de saison dernière, qui avait coûté le titre à Fernando Alonso, Ferrari déçoit cette année, la F150th Italia n'étant pas au niveau des meilleurs malgré les efforts de l'Espagnol. Au point que la direction de la Scuderia n'hésite déjà plus à se concentrer davantage sur la voiture du championnat 2012. Habituel exigeant, Fernando Alonso préfère jouer la carte de l'optimisme au moment d'aborder le début de saison 2011 de la Scuderia Ferrari. "Ça n'a pas été une si mauvaise saison pour nous jusqu'à présent. Bien sûr, le début a été très difficile, notamment en Chine", avoue le double champion du monde à La Gazzetta Dello Sport. "Cependant, nous avons bien réagi. Mais il nous manque encore un petit quelque chose dans tous les domaines, pour être au niveau des meilleurs." Un petit quelque chose qui lui coûte pourtant 89 points de retard au classement pilote. L'Asturien n'a visiblement pas la dent dure contre son écurie, malgré les événements d'Abu Dhabi l'an passé, fatals dans son optique de troisième sacre mondial ou ces quatre premiers mois de compétition en 2011. Le pilote ibérique la joue pragmatique, surtout au lendemain de sa première victoire de la saison en Grande-Bretagne, et des prestations plus discrètes de l'actuel leader du championnat du monde Sebastian Vettel. "Nous sommes réalistes, la situation au championnat est ce qu'elle est mais il y a souvent des retournements de situation", espère l'ancien pilote Renault interrogé par Sky Sports. "Après tout, nous sommes Ferrari et nous avons une obligation morale envers nos millions de fans dans le monde de toujours penser au titre. Tant qu'il y aura la moindre chance, on aura toujours un oeil sur le titre, Bien sûr, il va falloir gagner en espérant que Vettel commette des erreurs et rencontre des problèmes." Prendre de l'avance pour l'année prochaine L'espoir fait vivre. D'autant que l'Espagnol n'a sans doute pas perdu la mémoire. Il se rappelle qu'il y a un an de cela, il ne comptait déjà qu'une victoire au compteur, avant de remporter quatre courses dans la dernière ligne droite et d'être leader du championnat du monde sur la dernière course. La Scuderia a semble-t-il pourtant déjà fait une raison et tourner la page 2011. Pour son patron, Stefano Domenicali, il ne faut d'ailleurs plus perdre de temps d'ici mars prochain. "Si on doit rectifier le tir, il faut le faire", précise l'Italien au Telegraph. "Autrement, on perdra beaucoup de temps sur le développement de la nouvelle voiture. Plus on passera de temps en soufflerie, mieux ce sera. Et on s'évitera des hivers compliqués comme ces deux dernières années." Quitte à laisser les coudées franches à un duel Red Bull-McLaren à huit courses du terme du championnat. Les deux pilotes partis pour être les mêmes en 2012 (la nouvelle devrait comme toujours être officielle d'ici le Grand Prix de Monza), reste désormais à trouver de quoi contester l'hégémonie d'Adrian Newey et des Red Bull Renault l'an prochain.