Fernandez: "Rien d'inquiétant"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
Déçu, forcément, à l'issue du match nul concédé par l'équipe de France face à l'Espagne (28-28) jeudi à Kristianstad dans le cadre de la dernière journée du premier tour du Mondial, Jérôme Fernandez ne dramatise pas pour autant. Le capitaine des Bleus, qui concède un manque de lucidité collective dans le dernier quart d'heure mal géré par les Bleus, dresse un bilan positif de ce début de Championnat du monde.

Déçu, forcément, à l'issue du match nul concédé par l'équipe de France face à l'Espagne (28-28) jeudi à Kristianstad dans le cadre de la dernière journée du premier tour du Mondial, Jérôme Fernandez ne dramatise pas pour autant. Le capitaine des Bleus, qui concède un manque de lucidité collective dans le dernier quart d'heure mal géré par les Bleus, dresse un bilan positif de ce début de Championnat du monde. Jérôme, est-ce la déception qui prédomine après un tel match ? Oui, on est forcément déçu. Parce que quand il y a un gros écart comme ça tu ne t'imagines jamais que l'adversaire va remonter et même avoir une balle pour gagner. Mais c'est le sport. Quelque fois il y a des choses que l'on ne contrôle pas. On a manqué un petit peu de fraîcheur et de lucidité à la fin. Il n'y a rien d'inquiétant. On a fait un gros match mais les Espagnols ne se sont jamais rendus comparé aux autres équipes que l'on avait jouées auparavant. Et c'est pour ça qu'ils ont arraché un point. N'avez-vous pas eu l'impression de revivre le match de l'Euro face à eux l'an dernier (après avoir mené 18-12 les Français avaient concédé le nul 24-24 lors du dernier match du premier tout, ndlr) ? Complètement. En plus on l'avait revu à la vidéo ce matin (jeudi). On était averti mais apparemment ça n'a pas suffi. Attendiez-vous les Espagnols à ce niveau-là ? Oui, ils ont joué exactement comme on l'attendait. Mais on a su les contenir simplement pendant cinquante minutes. "J'ai été agréablement surpris" Qu'est-ce qui explique ce dernier quart d'heure très délicat ? Il y a de la fatigue. Pour certains un manque d'expérience. Pour la globalité un peu d'énervement envers les arbitres et envers nous-mêmes. Ça donne une fin de match durant laquelle tout marche à l'envers. Quel bilan tirez-vous de ce premier tour ? Il est très positif. On a affiché un très, très haut niveau pendant quatre matches et cinquante minutes. C'est surtout ça qu'il faut retenir. Les équipes que l'on va croiser maintenant (Islande, Hongrie et Norvège) sont à notre portée et on a toutes nos chances d'accéder au dernier carré. On est dans nos prévisions et tout va bien. Pensiez-vous que l'équipe allait afficher un tel niveau dès le début de cette compétition ? Non. J'ai été agréablement surpris pendant ces matches de poule. Aujourd'hui il nous a manqué un peu d'énergie. Mais si on est capable de fournir ça pendant les cinq prochains matches il y aura de grandes chances pour que l'on soit sur la plus haute marche du podium à la fin.