Fernandez: "On ne se lasse pas"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
Le capitaine de l'équipe de France est un homme heureux. Jérôme Fernandez disputera dimanche sa sixième grande finale internationale grâce au succès des Bleus face à la Suède (29-26) à Malmö. L'arrière de Kiel, mécontent des petites phrases lues ici et là dans la presse suédoise avant la rencontre, se félicite que ses hommes aient répondu présent une nouvelle fois. Il est prêt à écrire une nouvelle page de l'histoire du handball français.

Le capitaine de l'équipe de France est un homme heureux. Jérôme Fernandez disputera dimanche sa sixième grande finale internationale grâce au succès des Bleus face à la Suède (29-26) à Malmö. L'arrière de Kiel, mécontent des petites phrases lues ici et là dans la presse suédoise avant la rencontre, se félicite que ses hommes aient répondu présent une nouvelle fois. Il est prêt à écrire une nouvelle page de l'histoire du handball français. Jérôme, l'équipe de France était attendue en finale, elle y est ! Oui, et c'est pourtant très compliqué de tenir ce rôle de favori. Chaque équipe que l'on croise joue sans pression puisque de toute façon elle est presque condamnée à perdre. Et si elle gagne c'est l'exploit de l'année. Ça nous oblige à jouer à 100% à chaque fois pour ne pas perdre. C'est très difficile. On vous a vu très heureux à la fin du match, est-ce un soulagement d'avoir assuré une médaille ? Bien sûr. Et puis c'est la joie de participer encore à une finale. On était la seule équipe à ne pas se contenter d'être en demi-finale, c'est parce qu'on avait des objectifs plus élevés. Pour nous il n'y avait qu'une chose qui comptait, c'était d'aller en finale, et maintenant il faut la gagner. On va donc se reconcentrer, bien récupérer, et on essaiera de faire le meilleur match possible dimanche pour gagner une nouvelle finale. La sixième pour certains, la cinquième pour d'autres, et la première pour les petits nouveaux. A chaque fois c'est différent, mais c'est une grande aventure et on prend beaucoup de plaisir. "Les déclarations qu'il y a eues dans la presse ne nous ont vraiment pas plu" Est-ce toujours un événement pour vous de jouer une finale ? Oui évidemment. On ne se lasse pas de jouer des finales, notamment au niveau international. Ce sont des moments dont on se rappellera toute notre vie. Et quand on sera dans notre canapé plus tard, en train de suivre l'équipe de France de handball, on sera fier de voir ce maillot avec autant d'étoiles et d'avoir faire partie de cette histoire. On a l'impression que les ambiances scandinaves vous réussissent bien aussi. Disons que les déclarations qu'il y a eues dans la presse ne nous ont vraiment pas plu. Notamment sur Thierry (Omeyer, le gardien français ayant été traité d'idiot par un Suédois, ndlr). Je crois qu'on avait à coeur de faire en sorte que cette équipe nous respecte à la fin du match. Et j'espère qu'elle n'enflammera pas le match dans la presse la prochaine fois qu'elle nous croisera. Le public suédois a-t-il été à la hauteur de ce que vous attendiez ? Je ne l'ai pas trouvé très virulent. C'était plutôt bon enfant et en plus il y avait pas mal de sièges vides. Rien à voir avec ce qu'on avait vécu il y a deux ans en Croatie ou il y a quatre ans en Allemagne. Et puis, je le répète, mais je crois que les joueurs suédois se sont un peu trompés en faisant des déclarations vraiment pas très sympas, notamment envers Thierry. Je crois qu'on a fait preuve de solidarité par rapport à ça, et on était très motivé pour en quelque sorte venger Thierry.