Bordeaux a-t-il digéré ?

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Benoît CONTA , modifié à
LIGUE DES CHAMPIONS - Après sa défaite en Coupe de la Ligue, Bordeaux doit se remobiliser.

LIGUE DES CHAMPIONS - Après sa défaite en Coupe de la Ligue, Bordeaux doit se remobiliser. Disputer une finale, même d'une Coupe de la Ligue, était-il le meilleur moyen de préparer un quart de finale de la Ligue des champions ? Pour Bordeaux, la réponse n'arrivera que sur la pelouse de Gerland, mardi soir, aux alentours de 23 heures. Car pour le moment, l'objectif de Laurent Blanc est uniquement de remobiliser ses troupes après la défaite subie face à l'OM, samedi au Stade de France (3-1). "Une défaite, c'est toujours compliqué. Nous avons encaissé trois buts. J'espère que le moral n'est pas trop touché. Il faut vite oublier ce match", remarquait ainsi Wendel après la rencontre. Une excuse que n'entendra pas Nicolas De Tavernost, le président du directoire de M6, actionnaire majoritaire du club, dans une interview accordée au Parisien. "C'est une chance de pouvoir vite se mettre vite en lice pour un match aussi important. On ne peut pas pas reprocher à Laurent Blanc de ne pas avoir joué le jeu. Aux joueurs de se nettoyer la tête", explique ainsi le boss girondin. Pour faciliter la récupération, Laurent Blanc a donc choisi de rester dormir à Paris, samedi soir, avant d'accorder une demi-journée de repos à ses ouailles le dimanche après-midi. Blanc : "Remettre les têtes à l'endroit" "C'est une chance inouïe de pouvoir jouer ce match dès mardi. Il va falloir rapidement oublier cette déception et rebondir. Il va falloir remettre les têtes à l'endroit et jouer ce match, car je pense que ce contre Marseille, nous l'avons peu joué", explique ainsi le technicien bordelais, à l'heure d'aller jouer un match aller crucial face à une équipe lyonnaise qui s'est elle préparer au mieux en allant battre Grenoble, samedi, dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1. Et contrairement à son homologue, Claude Puel a lui fait tourner son effectif, en laissant sur le banc Pjanic, Lisandro ou Delgado. Sur la question d'un quelconque avantage psychologique, Jean-Michel Aulas, lui aussi interrogé par Le Parisien, estime qu'il "y a un côté positif à cette défaite face à Marseille, que l'on avait dominé la semaine dernière malgré le résultat (1-2)". Toutefois, JMA a vite fait de renvoyer la pression dans le camp d'en face : "Bordeaux est une équipe qui ne peut se permettre de perdre deux fois de suite". Un phénomène qui est pourtant monnaie courante à Bordeaux, puisque le club n'a jamais gagné le match qui suivait une première défaite, cette saison, toutes compétitions confondues.