Benzema, futur Gunner ?

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Rémy DE SOUZA , modifié à
Disposé à dépoussiérer sa salle de trophées, Arsenal pourrait bien sortir le chéquier et rompre avec ses habitudes économes lors du prochain mercato estival. Et le premier gros coup des Gunners pourrait bien être le transfert de Karim Benzema. Si tout reste à faire pour attirer le pensionnaire du Real Madrid, Arsène Wenger n'a pas manqué de déclarer sa flamme à l'attaquant tricolore...

Disposé à dépoussiérer sa salle de trophées, Arsenal pourrait bien sortir le chéquier et rompre avec ses habitudes économes lors du prochain mercato estival. Et le premier gros coup des Gunners pourrait bien être le transfert de Karim Benzema. Si tout reste à faire pour attirer le pensionnaire du Real Madrid, Arsène Wenger n'a pas manqué de déclarer sa flamme à l'attaquant tricolore... Les années se suivent et se ressemblent pour Arsenal, en proie à une disette de titres depuis six ans maintenant. Il faut en effet remonter à 2005 pour trouver trace du dernier trophée soulevé par les Gunners, une Cup brandie par celui qui était le capitaine du navire londonien à l'époque, Patrick Vieira. Depuis, la bande d'Arsène Wenger accumule les déceptions, toujours placée mais jamais gagnante, à l'image d'une finale de Ligue des champions perdue contre Barcelone en 2006 ou d'un exercice 2010-11 conclu à la quatrième place en Premier League, derrière les deux équipes de Manchester et Chelsea. Pire, Cesc Fabregas et consorts ont même laissé filer la Carling Cup en s'inclinant à la surprise générale en finale contre Birmingham (2-1), le 27 février dernier. Si Arsenal est un modèle de régularité et l'un des rares grands d'Europe à pouvoir se targuer de finances saines, l'absence de titres commence pourtant à peser dans le nord de Londres. Ainsi, les supporters d'Arsenal n'ont pas manqué de faire part de leur mécontentement à l'occasion de la dernière journée du championnat d'Angleterre, déployant dimanche dans les travées de Craven Cottage, théâtre du match nul entre Fulham et les Canonniers (2-2), une banderole sans équivoque: "Dépensez ce putain d'argent !" Une injonction à l'endroit de la direction d'Arsenal, jugée trop frileuse en matière de transferts, que Wenger avait pourtant anticipé bien involontairement dans l'émission Téléfoot: "Le marché va être hyperactif. (...) Et pour la première fois depuis très longtemps, je serai moi-même actif. Mais il faut être réaliste. Nous ne pouvons pas acheter un joueur pour 50 millions de livres. Nous essaierons d'acheter les bons joueurs." "Recruter Benzema ne parait pas impossible" Parmi ces "bons" joueurs, un nom qui circulait déjà du côté de l'Emirates Stadium ne devrait pas manquer de revenir avec insistance ces prochains jours: celui de Karim Benzema. Si l'attaquant français du Real Madrid venait à se lasser du "je t'aime, moi non plus" entretenu avec José Mourinho, Arsenal Wenger semble parfaitement disposé à accueillir le natif de Lyon. "C'est un joueur que j'aime, a confié le technicien français dans les colonnes du Sun mercredi. Il est intelligent dans ses déplacements, il est capable de bien combiner avec ses partenaires, de faire la différence et d'exploits individuels également. A mes yeux, c'est l'un des meilleurs joueurs du monde." Une véritable déclaration d'amour, somme toute habituelle sur la planète football, qui prend tout son intérêt lorsque l'Alsacien la ponctue d'un "le recruter ne parait pas impossible". Arsenal serait-il donc prêt à casser sa tirelire pour enrôler celui qui a inscrit 26 buts toutes compétitions confondues cette saison ? Arrivé à la Maison Blanche à l'été 2009 pour quelque 35 millions d'euros, Karim Benzema est estimé à 40 millions d'euros par le tabloïd britannique. Une estimation haute qui laisse tout de même penser qu'une nouvelle ère - celle des transferts coûteux - pourrait s'ouvrir chez les Gunners, désormais possédés par le milliardaire américain Stan Kroenke, par ailleurs propriétaire de quatre grandes franchises sportives aux Etats-Unis. Et si la révolution était tout simplement en marche à Arsenal ?