Basket : Collet rêve des Etats-Unis

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Nicolas Rouyer, avec Christophe Lamarre, à Madrid , modifié à
DERNIER OBSTACLE - Le sélectionneur des Bleus espère rejoindre les USA en finale de la Coupe du monde.

Le vainqueur de Serbie-France sait depuis jeudi soir ce qui l'attend en finale de la Coupe du monde : les Etats-Unis. A l'heure de s'affronter lors de la seconde demi-finale, vendredi soir, à Madrid, c'est évidemment un élément de motivation supplémentaire. "Je ne rêve que d'une chose : jouer les Américains dimanche. Si on fait ça, là, on pourra dire que c'est fort", a insisté Vincent Collet.

Comme aux Jeux de Sydney 2000 ? Mais avant de se projeter sur un remake de la finale des Jeux olympiques 2000, il va falloir dominer une redoutable équipe de Serbie, que les Bleus avaient battu d'un petit point lors de la phase de poules (74-73). "Il ne faut pas se leurrer, ils sont beaucoup plus forts que ceux qu'on a battus au premier tour à Grenade, et le refaire deux fois dans la même compétition, à huit jours d'intervalle, c'est toujours très difficile", a convenu Collet. L'exploit face à l'ogre espagnol en appelle donc un autre.

"Même si le match va être différent, car la Serbie a d'autres caractéristiques que l'Espagne, il faut absolument qu'on soit capable de reproduire ce qu'on a fait mercredi, en termes d'abnégation, de discipline. Le faire une fois, c'est déjà incroyable, mais il va falloir le refaire pour aller en finale. Il va à nouveau falloir faire un match de très haut niveau, car ce que les Serbes ont montré, c'est également remarquable." Après avoir perdu trois fois lors de la phase de poules, la Serbie a sorti sans ménagement la Grèce en huitièmes de finale (+18) puis le Brésil en quarts (+28).

Savoir gérer l'euphorie. Mais avant même de déjouer le plan d'action des Serbes et de leur maître à jouer Milos Teodosic, il aura fallu éviter le sentiment d'euphorie après l’élimination de l'Espagne. "On n'a pas subi d'euphorie parce que, bien sûr, on en parle, on essaie de contrôler, de l'éviter mais il y en a quand même un peu de façon inconsciente, c'est obligatoire", a reconnu Collet. "A un moment donné, ça a forcément des effets qu'il va falloir contrôler, canaliser, et la façon dont on va y parvenir va donner des indications sur notre prochain match."

Dans l'approche du match, les éléments d'expérience du groupe comme Nicolas Batum et plus encore Boris Diaw ont certainement eu leur rôle à jouer. Eux aussi ne doivent rêver que d'une chose : offrir à la France sa première médaille dans un Mondial avec une finale "de rêve" contre les Etats-Unis.

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