A ne pas manquer cette semaine

Au programme cette semaine : raffuts, glissades sur les courts de Bercy et sur les pistes de Finlande.
Au programme cette semaine : raffuts, glissades sur les courts de Bercy et sur les pistes de Finlande. © Montage Reuters
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LE POST-IT - Paris-Bercy, le GP d'Abu Dhabi, France-Fidji… Les événements à ne pas rater.

Accro au sport version zapette et canette de bière, vous vous demandez ce que vous allez bien pouvoir vous mettre sous la dent cette semaine. Mais vous êtes bien trop occupé pour mettre le nez dans le programme télé… Europe1.fr vous mâche le boulot en sélectionnant pour vous les cinq événements à ne pas louper. C'est le post-it de la semaine, signé Victor Dhollande-Monnier.

Le pari de la Monf’. Amis parisiens, remuez-vous. Le tournoi de Paris-Bercy est le seul Masters 1.000 organisé en France. Tout le gratin du tennis mondial est au rendez-vous, alors prenez la ligne 6 ou la 14 et descendez à Bercy. Vous assisterez à un véritable show à l’américaine. Speaker à l’appui, les joueurs entrent sur le court en musique. Toute la salle plongée dans le noir, juste un rond de lumière qui éclaire le joueur. Les organisateurs de Paris-Bercy se sont américanisés. Et puis, vous verrez peut-être le showman français : Gaël Monfils. Finaliste l’année dernière contre Novak Djokovic, le Parisien veut percer à Bercy. Un dernier argument si vous n’êtes pas encore convaincu : le tournoi intervient à trois semaines de la finale de la Coupe Davis. Si Gaël Monfils est sûr d’être le n°1 de l’équipe, ça va être la bagarre entre Richard Gasquet, Gilles Simon et Michael Llodra pour la deuxième place (jusqu’au 14 novembre à Bercy, à suivre sur Canal + Sport).

Un derby en musique. Direction le nord de l’Angleterre pour un derby qui sent bon les embruns de la mer d’Irlande. Manchester City VS Manchester United, l’affiche fait rêver. Les Citizens (Manchester City) détestent les Red Devils (Manchester United) et réciproquement. Si vous aimez le foot anglais, c’est un rendez-vous à ne pas rater. Des tacles rugueux, des longs ballons dans la boîte et un public chauffé à la bière. Et pour cause, à cette période, le thermomètre flirte avec le 0°C à Manchester. Dans votre canapé, votre bouillotte sur les pieds, vous pouvez aussi préparer le match en écoutant ou Oasis ou Radiohead. Les premiers ne portent que du bleu les soirs de match. Quant à Radiohead, ils ne vibrent que pour les Red Devils (à suivre mercredi 10 novembre à partir de 20h45 sur Canal + Sport).

Costauds et rapides. Le Nord affronte le Sud deux fois par an. Rien à voir avec la guerre de sécession, ici il ne s’agit que de rugby. La plupart du temps, les All-Blacks, les Spring Bocks ou les Wallabies infligent une petite correction aux Français. Vexé, frustré, énervé, le XV de France se rattrape toujours dans un dernier match contre les îles Fidji. Amateurs du jeu à la main, vous apprécierez les grandes courses croisées des ailiers Fidjiens. Grandes enjambées mais aussi un jeu à la limite du tolérable. Fourchette, cuillère, raffut,... les Fidjiens sont souvent durs sur l'homme. Ce France-Fidji est aussi une bonne occasion de voir la nouvelle équipe de Marc Lièvremont à moins d’un an de la Coupe du monde (à suivre samedi 13 novembre à partir de 18h sur France 2).

Droite-gauche-droite… Tout schuss ? Pas tout à fait. Avec le début de la Coupe du monde de ski, il faudra la jouer fine. Ce week-end, place au slalom à Levi, en Finlande. Cocorico oblige, les Français ne sont pas mauvais du tout dans cet exercice. L’année dernière, Julien Lizeroux a fini deuxième du classement de la coupe du monde de slalom. Cet hiver, on sera aussi très attentifs au retour de Jean-Baptiste Grange, blessé au genou l’an passé. Les deux skieurs essaieront de nous faire oublier le zéro pointé du ski français aux JO de Vancouver (à suivre samedi pour les femmes et dimanche pour les hommes, sur Eurosport).

La finale roue dans roue. Qui du taureau rageur ou du cheval fougueux remportera le championnat du monde de Formule 1 ? Seulement 15 points séparent Fernando Alonso de ces deux poursuivants, Mark Webber et Sebastian Vettel, avant le GP d’Abu Dhabi. Question pilotage, il manque quelques courbes selon les experts. Mais les trois pilotes ont promis un final d’enfer. Ceux qui détestent les bolides et le bruit, coupez le son de la télévision et jetez un coup d’œil à l’architecture du circuit. Un seul mot : la démesure. Des palmeraies à perte de vue, une marina en plein milieu garnie de yachts tous plus gros les uns que les autres et des gradins à couper le souffle (à suivre dimanche 14 novembre à partir 14h de sur Europe 1).