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Antoine Bienvault (à Marseille) / Crédits photo : JULIE GAZZOTI / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
La visite du pape François à Marseille s'est achevée ce samedi par une messe géante célébrée par le souverain pontife devant 62.000 fidèles au stade Vélodrome. Durant ces deux jours, le Saint-Père a pris la parole pour évoquer la question migratoire, appelant notamment à une "responsabilité européenne".

Accueilli en rockstar, le pape François a conclu samedi sa visite à Marseille par une messe géante au stade Vélodrome. Son discours a été largement dominé par la dénonciation du sort réservé aux migrants, mais aussi à la défense de la doctrine de l'Église face au projet de loi sur la fin de vie en France. Que retiennent les Marseillais du message du souverain pontife ?

Un discours touchant

Marine se rappelle une messe exceptionnelle et surtout un message ancré dans l'actualité : "Son discours m'a beaucoup touché, surtout les propos sur l'immigration. Avec la situation à Lampedusa et les milliers de migrants qui y sont bloqués, ça fait vraiment du bien qu'il ait encouragé l'Union européenne à accueillir tous ces gens qui sont dans le besoin".

Amélie a également apprécié la modernité du message du pape François à une seule exception près : "Je trouve que c'est dommage qu'il soit aussi fermé sur la fin de vie. Personnellement, j'estime qu'on doit pouvoir choisir comment on veut partir. C'est dommage qu'il soit ouvert sur d'autres sujets et pas assez sur celui-ci". 

Une immense fierté

Si la messe du pape François au Vélodrome a globalement fait l'unanimité, Lorenzo n'a pas été entièrement convaincu. Si la messe était "grandiose", le Marseillais estime aussi que le message du pape était trop politique : "J'ai trouvé qu'il en faisait peut-être un peu trop. Sur l'immigration, par exemple, je pense qu'il n'a pas à mêler de ce qu'on doit faire en France. La religion et la réalité du pays sont deux choses différentes. On ne doit pas les mêler ensemble".

Néanmoins, la plupart des Marseillais croisés dans la ville ressentent le même sentiment : une immense fierté d'avoir accueilli le Saint-Père pendant ces deux jours de visite.