Viol en réunion filmé à Toulouse : cinq personnes toujours en garde à vue

La brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, avait alerté les gendarmes de la Section de recherche de Toulouse.
La brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, avait alerté les gendarmes de la Section de recherche de Toulouse. © AFP
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avec AFP
Après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos montrant l'agression d'une jeune femme à la sortie d'une discothèque dans l'agglomération de Toulouse, cinq personnes étaient toujours en garde à vue mercredi. 

Cinq personnes sont toujours en garde à vue mercredi dans le cadre d'une information judiciaire pour "viol aggravé en réunion" après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos montrant l'agression d'une jeune femme à la sortie d'une discothèque dans l'agglomération de Toulouse, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Une personne avait été arrêtée lundi et quatre autres mardi dans cette affaire, a précisé cette source. 

Une information ouverte mi-septembre. La victime, âgée de 19 ans, avait porté plainte et une information judiciaire avait été ouverte mi-septembre pour des faits de viol en réunion mais aussi pour l'enregistrement et la diffusion d'images du viol sur les réseaux sociaux.

Au moins deux vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Lundi 17 septembre, "au moins deux vidéos" avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, d'abord sur Snapchat puis sur Twitter, montrant le viol d'une jeune fille à la sortie d'une discothèque. Ces images ont ensuite été bloquées par la plateforme Pharos du ministère de l'Intérieur dédiée aux contenus illicites circulant sur internet. La police nationale avait rapidement demandé de "ne pas relayer ces vidéos".

Quatre hommes de 25 à 30 ans. Les faits remontent à la nuit du samedi 15 au dimanche 16 septembre et se sont déroulés à Balma, une commune huppée à l'est de l'agglomération toulousaine. Dans les vidéos, on peut voir la victime subir les assauts de quatre hommes âgés de 25 à 30 ans. La brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, avait alerté les gendarmes de la Section de recherche de Toulouse, en charge de l'enquête, "sur la diffusion de ces images", selon la gendarmerie toulousaine. Les personnes qui ont tourné les images du viol collectif sont passibles de lourdes peines de prison pour complicité et celles qui les ont diffusées de cinq ans d'emprisonnement, selon le code pénal.