VIDÉO - Castaner "choqué" par la fresque de Stains contre les violences policières

"Cette fresque, elle me choque et je partage l'indignation" des forces de l'ordre, a indiqué le ministre de l'Intérieur.
"Cette fresque, elle me choque et je partage l'indignation" des forces de l'ordre, a indiqué le ministre de l'Intérieur. © AFP
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avec AFP
Le ministre de l'Intérieur s'est dit "choqué" ce mardi à l'Assemblée nationale par une fresque inaugurée à Stains, en Seine-Saint-Denis, montrant côte à côte Adama Traoré et de George Floyd, au dessus de la phrase : "Contre le racisme et les violences policières." 

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, s'est dit mardi "choqu(é)" par la fresque de Stains "contre le racisme et les violences policières" représentant les visages de George Floyd et d'Adama Traoré, en raison des "amalgames" faits.

"C'est scandaleux d'inaugurer une fresque qui vise à faire des amalgames"

Répondant à l'Assemblée nationale à une question de la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Sabine Rubin, le ministre a estimé que les "élus de la République d(evaient) se montrer à la hauteur de ce que font les forces de l'ordre" et a critiqué le fait que le maire communiste de Stains a participé à l'inauguration de cette fresque, ceint de son écharpe tricolore. "C'est scandaleux d'inaugurer une fresque qui vise à faire des amalgames", a-t-il dit.

Le ministre "partage l'indignation" des forces de l'ordre

"Cette fresque, a-t-il poursuivi, elle me choque et je partage l'indignation" des forces de l'ordre. "Il y a chaque jour, des femmes et des hommes qui se mobilisent et qui font en sorte de protéger la République", a ajouté le ministre, tout en soulignant que la "force" employée par les forces de l'ordre devait être "adaptée" et "proportionnée". "S'il y a faute, il y a instruction, enquête et sanction".  

Christophe Castaner a rappelé avoir reçu la famille de Cédric Chouviat, quelques jours après le décès de cet homme à la suite d'un contrôle de police. "J'ai partagé l'émotion légitime et j'ai saisi le directeur de la police nationale et le directeur de la gendarmerie nationale". "C'est sur la base de leurs préconisations" qu'avec Laurent Nuñez, a déclaré le ministre, "nous avons pris des décisions" concernant notamment l'arrêt d'une méthode d'interpellation, dite de la 'clé d'étranglement'.