L'ancien président français est accusé d'agression sexuelle par une journaliste allemande. 1:56
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Chloé Triomphe , modifié à
Interrogé par Europe 1, l'avocat de Valéry Giscard d'Estaing a tenu à balayer les accusations dont fait l'objet l'ancien président de la République. Une journaliste allemande l'accuse d'agression sexuelle. L'ancien chef de l'Etat lui aurait touché les fesses à plusieurs reprises à l'issue d'une interview, en décembre 2018.

Ann Kathrin Stracke, une journaliste allemande, a déposé plainte en mars contre Valéry Giscard d'Estaing pour agression sexuelle, selon des informations du Monde et de la Süddeutsche Zeitung. L’ancien président de la République aurait à plusieurs reprises touché les fesses de la plaignante à l’issue d’une interview, le 18 décembre 2018. Mais pour maître Jean-Marc Fedida, l'avocat de Valéry Giscard d'Estaing, cette plainte est "ridicule, dérisoire, grotesque et outrageante pour le président".

"Ni un viol ni du harcèlement ni une agression"

"Le président ne se souvient de rien et en plus les faits qui sont relatés apparaissent particulièrement anodins et ridicules", a estimé l’avocat de VGE auprès d’Europe 1. "Je ne comprends pas comment une telle plainte peut prendre de telles proportions mais à mon sens, il ne s’agit pas d’une affaire qui soit de nature à emporter des conséquences de quelconque gravité", poursuit-il.

Pour Jean-Marc Fedida, "ce n’est ni un viol ni du harcèlement ni une agression, ce n’est absolument pas qualifiable sur le plan juridique". Et de conclure : "Pour moi,  cette plainte n’a absolument pas lieu d’être."

Après avoir réalisé son interview, la plaignante aurait demandé à l’ancien chef de l’Etat une photo avec son caméraman et sa preneuse de son. Celui-ci en aurait alors profité pour lui mettre une main sur les fesses, comme elle l'a raconté au micro d'Europe 1. L'ancien locataire de l'Elysée aurait recommencé à plusieurs reprises, malgré les tentatives de la journaliste pour repousser sa main. Toujours selon les déclarations de cette derrière, il ne se serait arrêté qu’après que son caméraman eut renversé un abat-jour pour détourner l’attention.