Valence : deux surveillants blessés par un détenu, dont un par de l'huile bouillante

Deux surveillants ont été blessés dans l'agression (photo d'illustration).
Deux surveillants ont été blessés dans l'agression (photo d'illustration). © PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le détenu "a tenté de jeter une pleine casserole d'huile bouillante" sur un surveillant avant de lui entailler la main avec une lame de rasoir, selon le syndicat UFAP-Unsa. 

Deux surveillants ont été agressés et blessés mardi par un détenu du centre pénitentiaire de Valence, dont un par de l'huile bouillante, a indiqué mardi le syndicat UFAP-Unsa, qui dénonce des actes "de plus en plus fréquents".

Un surveillant "sévèrement brûlé". "Un détenu du quartier maison centrale (a tenté) de jeter une pleine casserole d'huile bouillante sur le surveillant d'étage" à 10h30 mardi, a indiqué le syndicat dans un communiqué, précisant que l'agent avait pu bloquer en partie son agresseur mais avait reçu le liquide "sur le ventre et les cuisses". Le prisonnier a ensuite entaillé la main du surveillant, "déjà sévèrement brûlé", avec une lame de rasoir tandis qu'un autre gardien venu en renfort a reçu "plusieurs coups de poing et de pied", a ajouté la même source.

Des actes "de plus en plus fréquents". Le syndicat "dénonce et condamne ce genre d'actes ignobles qui sont de plus en plus fréquents dans notre établissement" et "exige le transfert de ce détenu dans un établissement adapté, puisqu'à Valence notre infrastructure ne permet pas de gérer ce genre d'individu ultra dangereux", poursuit le communiqué. "Le détenu avait prémédité ses actes avec la préparation de la casserole d'huile bouillante et s'était mis plusieurs couches de vêtements afin de se protéger lui-même", selon le syndicat.

L'intervention de plusieurs autres agents a été nécessaire pour neutraliser l'agresseur et le conduire au quartier disciplinaire. Les deux surveillants ont été transportés au centre hospitalier de Valence. Le gardien le plus sévèrement touché souffre de brûlures "graves" sans que ses jours ne soient en danger, a précisé à l'AFP le responsable régional du syndicat UFAP-Unsa, Sylvain Royère. Contactée par l'AFP, la Direction de l'administration pénitentiaire n'avait pu répondre dans l'immédiat.