Vaccination : Larcher plaide pour "un partenariat entre l'Etat et les collectivités locales"

Gérard Larcher s'exprime dimanche dans les colonnes du JDD.
Gérard Larcher s'exprime dimanche dans les colonnes du JDD. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP
Dans les colonnes du Journal du dimanche, Gérard Larcher, le président Les Républicains du Sénat, plaide pour un "partenariat" entre l’Etat, les collectivités locales et les acteurs de la santé, pour accélérer la campagne de vaccinations contre le Covid-19. Il sera reçu lundi à Matignon, avec les présidents de groupe.

Gérard Larcher, président LR du Sénat, a affirmé dimanche qu'il fallait "engager un partenariat entre l'Etat, les collectivités locales et les acteurs de la santé" pour accélérer le rythme des vaccinations contre le coronavirus, dans une interview au Journal du dimanche.

"Sur les vaccins, les chiffres sont têtus. Quand jeudi dernier, la France avait vacciné 45.000 personnes, l'Allemagne en avait vacciné 417.000 et l'Italie 307.000", remarque Gérard Larcher, qui sera reçu lundi matin à Matignon, à sa demande, avec les présidents de groupes, pour évoquer la crise sanitaire.

Gérard Larcher dénonce une politique trop centralisée

"Je souhaite que la campagne de vaccination réussisse. Il faut engager un partenariat entre l'Etat, les collectivités territoriales, les acteurs de la santé", affirme-t-il. "Je ne comprends pas qu'un Premier ministre qui utilise 30 fois le mot 'territoire' dans son discours de politique générale se satisfasse de procédures centralisées, où tout se décide en Conseil de défense, et d'un tel niveau de bureaucratie", ajoute-t-il.

Il juge par ailleurs "superfétatoire" la réforme proposée par Emmanuel Macron concernant l'inscription dans l'article 1er de la Constitution que la France "garantit la préservation de la biodiversité et de l’environnement et lutte contre le dérèglement climatique". "Le sujet est trop sérieux pour 'faire un coup'", alors que "la charte de l'environnement introduite en 2004 par Jacques Chirac a déjà valeur constitutionnelle", affirme-t-il. 

Il affirme également être "défavorable" à l'introduction de la proportionnelle aux législatives car cela éloignerait encore davantage les élus de leurs électeurs".